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Lycée Maurice-Ravel : l’Etat va porter plainte contre l’élève pour « dénonciation calomnieuse » – Les Échos

Lycée Maurice-Ravel : l'Etat va porter plainte contre l'élève...

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Croix-Rouge internationale : une action vitale

Les conflits se multiplient sur l’ensemble de la planète, et alors que la guerre en Ukraine fait chaque jour plus de victimes civiles, l’action du CICR s’étend à ce nouveau territoire. Depuis bientôt 150 ans, la Croix-Rouge cultive ses valeurs humanistes.

Le 24 juin 1859, les troupes françaises de Napoléon III, alliées des Sardes, remportent à Solférino, en Italie, une victoire majeure sur l’armée de l’empereur d’Autriche François-Joseph Ier. Cet évènement historique est aussi, et surtout, un désastre humain. Après 6 heures de combats acharnés, plus de 6000 morts et 40 000 blessés gisent sur le champ de bataille.
Les services sanitaires militaires, complètement désorganisés et insuffisants en nombre, ne parviennent pas à gérer l’afflux de blessés. Il n’y a pas de moyen de transport, et les mutilés ― du moins ceux qui en ont la force ― se traînent vers l’église du village de Castiglione où, durant trois jours et trois nuits, un homme d’affaires suisse de passage, Henry Dunant, organise avec les femmes du village la prise en charge des blessés. Ce traumatisme, il le relate dans un ouvrage, Un souvenir de Solférino, où il propose de créer une organisation permanente pour l’assistance aux blessés de guerre. En février 1863, soit un an après la sortie de son livre, un premier comité se réunit. En août 1864, Henry Dunant réussit à convaincre les gouvernements d’adopter la 1re Convention de Genève, qui « oblige les armées à soigner les soldats blessés, de quelque côté qu’ils soient, et introduit un emblème unique pour les services médicaux : une croix rouge sur fond blanc ». Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est né.

Des millions de vies sauvées

Durant les décennies qui suivirent sa création, le CICR n’a pas manqué de prouver son utilité, alors que les conflits devenaient de plus en plus mondialisés, et de plus en plus meurtriers : à la Guerre franco-allemande de 1870-1871 succéda la guerre d’Orient de 1875-1878, puis la Guerre hispano-américaine de 1898… un désastre humain. Après 6 heures de combats acharnés, plus de 6 000 morts et 40 000 blessés gisent sur le champ de bataille.
Henry Dunant obtint le prix Nobel de la Paix en 1901. Le CICR a également obtenu la prestigieuse récompense à trois reprises, en 1917 et 1944 pour son action durant la Première puis la Seconde guerres mondiales, puis en 1963, conjointement avec le Croissant-Rouge, à l’occasion de son centenaire. Par son rôle d’intermédiaire lors de conflits armés, et par son action en faveur de millions de victimes partout dans le monde, le CICR est devenu un acteur de l’histoire. Sa longévité est indissociable de sa neutralité. En effet, sa mission est exclusivement humanitaire. Elle est de « protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d’autres situations de violence, et de leur porter assistance ».

Toujours plus de conflits

« Dans toute crise, il y a un signe d’espoir » : telle est la devise du CICR. Le Comité est devenu un gigantesque réseau, essentiel pour les civils pris dans les combats. Éthiopie, Centrafrique, RDC, Sahel, Syrie, Yémen et Ukraine sont les principaux terrains sur lesquels œuvrent aujourd’hui les membres des mouvements internationaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ce réseau humanitaire mondial compte environ 80 millions de membres et volontaires, œuvrant pour le Comité international de la Croix-Rouge, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que les 191 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. un désastre humain. Après 6 heures de combats acharnés, plus de 6 000 morts et 40 000 blessés gisent sur le champ de bataille.
L’action du CICR est diverse. Elle comprend la gestion des répercussions des combats, la prise en charge et le financement du déminage des anciennes zones de conflit, l’engagement contre les violences sexuelles et pour l’amélioration des centres de santé, etc. Tout ceci a un impact direct sur les populations les plus fragiles : femmes et enfants, déplacés et réfugiés. un désastre humain. Après 6 heures de combats acharnés, plus de 6 000 morts et 40 000 blessés gisent sur le champ de bataille.
Mais l’activité de la Croix-Rouge ne se limite pas aux zones de guerre. En France, elle est un partenaire du Samu social, et ses bénévoles participent à des maraudes, prennent contact avec les sans domicile fixe et leur distribuent des boissons chaudes et de la nourriture. La Croix-Rouge française est un acteur majeur de la lutte contre la précarité sur le territoire. Ses 30 000 bénévoles et 2 500 salariés apportent chaque année une aide à environ 1 500 000 personnes. La crise sanitaire liée à la Covid-19 n’a fait qu’accroître les vulnérabilités, et aujourd’hui plus que jamais, le CICR et l’ensemble des Sociétés nationales de la Croix-Rouge ont besoin de soutien.

Guerre en Ukraine : que fait le CICR ?

Le CICR est engagé en Ukraine depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. L’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge a notamment concentré ses actions dans le Donbass où, depuis 2014, un conflit oppose le Gouvernement ukrainien aux séparatistes pro-russes (soutenu par la Russie). Selon l’ONU, en 2020 ces hostilités ont engendré plus de 13 000 morts. Le CICR dispose de bureaux à Lougansk et Donetsk, de part et d’autre de la ligne de contact, ce qui lui a permis de subvenir aux besoins urgents des habitants en leur fournissant des secours de première nécessité et du matériel médical
Ce conflit fratricide s’est aujourd’hui propagé à l’ensemble du pays. Les nouvelles évolutions de cette guerre « risquent de provoquer des morts et des destructions d’une ampleur effrayante, compte tenu des immenses capacités militaires en jeu », estime le CICR. À Marioupol, le siège entamé par la Russie a plongé la population dans le « scénario du pire », jugeait le 13 mars le CICR dans un communiqué. un désastre humain. Après 6 heures de combats acharnés, plus de 6 000 morts et 40 000 blessés gisent sur le champ de bataille.
Les conventions de Genève et leur 1er protocole additionnel doivent s’appliquer au conflit ukrainien, ne cesse de marteler le Comité. Cela signifie que la population civile doit être épargnée par les opérations militaires qui sont menées, et qu’elles doivent pouvoir quitter les zones de combat en toute sécurité. Or ce n’est pas le cas.
Dans certains pays limitrophes de l’Ukraine, en particulier en Pologne, la Croix-Rouge s’active depuis le début de la guerre à regrouper les dons à distribuer aux populations touchées. Produits alimentaires, vêtements, médicaments : un élan de générosité sans précédent a permis depuis fin février de collecter des milliers de tonnes de colis, acheminés aux portes de l’Ukraine. Le CICR a notamment fourni (en partenariat avec MSF) en grande quantité d’insuline et de matériel chirurgical aux trois principaux hôpitaux de Kiev. Des lits, de l’eau potable ou du carburant figurent également sur la liste des fournitures de la Croix-Rouge.
Nombre d’Ukrainiens se sont réfugiés dans les pays voisins. Deux semaines après le début des combats, on comptait plus de 2,5 millions de déplacés en Europe. La France a prévu d’en accueillir 100 000.
Jean-Christophe Combe, responsable de la Croix-Rouge française, explique que celle-ci est notamment chargée de l’accueil et de l’orientation des réfugiés, en particulier à leur arrivée dans les gares parisiennes. La grande majorité d’entre eux sont en transit en France. Ils cherchent à rejoindre leur famille dans le sud de l’Europe (Italie, Espagne, Portugal). L’Union européenne a voté un dispositif de protection temporaire pour les réfugiés ukrainiens. C’est une première dont se félicite le CICR.

Crédit photo : © AFP - Aris Messins

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