Par Laurent Taieb
Le 7 octobre, plus de 1 500 terroristes du Hamas ont pris d’assaut la frontière israélienne autour de la bande de Gaza et se sont déchaînés de manière meurtrière dans les zones méridionales, s’emparant de kibboutz, tuant les hommes, les femmes et les enfants qu’ils y trouvaient, et envahissant des sites militaires avec des résultats tout aussi meurtriers. Le bilan de ce carnage, qui s’est accompagné du lancement de 5 000 roquettes tirées sans discernement sur des villes et des localités d’Israël, s’élève à plus de 1 300 morts, dont une grande majorité de civils. Des milliers d’autres personnes ont été blessées, dont des centaines grièvement.
Parmi les morts, on compte des dizaines de bébés, d’enfants, de personnes âgées. Des familles entières ont été massacrées, décapitées. Lors d’un festival de musique en plein air ayant comme objectif de promouvoir la paix, 260 participants ont été abattus de manière délibérée. En outre, les terroristes ont enlevé environ 150 personnes de tous âges, notamment des enfants et des femmes qui sont retenus en captivité à Gaza. Depuis le début de l’attaque, le Hamas continue de faire pleuvoir des roquettes sur les zones civiles du sud et du centre du pays.
Parallèlement, le mouvement chiite Hezbollah s’est engagé une nouvelle fois dans la déstabilisation d’Israël en lançant des centaines de roquettes sur son territoire.
Hamas et Hezbollah, deux organisations terroristes avec une cible commune : Israël. L’armée israélienne a accusé le Hezbollah libanais de chercher l’escalade militaire dans la zone frontalière, au risque d’entraîner le Liban dans une guerre après de nouveaux échanges de tirs entre Israël et le groupe chiite. Un front qui pourrait s’intensifier en parallèle de celui mené du côté de la bande de Gaza face au Hamas.
Les deux organisations terroristes sont soutenues financièrement par l’Iran, pays qui, historiquement, joue un rôle central dans la crise au Moyen-Orient. Depuis la révolution islamique de 1979, Téhéran finance tout groupe prêt à combattre Israël et à raser l’État hébreu de la carte.
De nombreux spécialistes estiment que les attaques lancées par le Hamas et le Hezbollah ont notamment comme but de faire capoter le rapprochement actuel entre Israël et l’Arabie saoudite, qui isolerait un peu plus l’Iran sur le plan géopolitique.
Ne serait-il pas temps que les capitales occidentales et arabes soutiennent la société civile iranienne, en quête de paix et de justice, pour se débarrasser définitivement des mollahs qui ne contribuent qu’à la promotion de la haine, du radicalisme, de l’intolérance et du terrorisme ? Parvenir à la stabilité permettrait sans aucun doute à la population iranienne de se défaire des tyrans qui dirigent ce grand pays, doté d’une immense culture et d’une riche civilisation, tout en contribuant à pacifier le Moyen-Orient afin que cette région puisse enfin trouver la voie de la sécurité et de la sérénité.
