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Un dialogue politique dynamique au service d’une démocratie modèle

Depuis son accession au pouvoir en 2012, le Président Macky Sall s’inscrit sur une trajectoire d’ouverture à un dialogue sans exclusive, constructif et ouvert à toutes les forces vives du pays.

Par Pascal Alihonou et Babacar Touré

Confortablement réélu à la tête du pays en 2019, avec 58,26 % des suffrages, pour un second quinquennat, le Président Macky Sall rappelait sa volonté de servir les Sénégalais sur le territoire national et dans la diaspora, ramenant tout le mérite de la vitalité démocratique du pays à la maturité du peuple. Pour lui, le cadre de gouvernance publique du Sénégal doit être basé sur des ressorts dynamiques, à l’image d’une démocratie modèle. C’est tout le sens du dialogue national devenu une institution au Sénégal, avec concomitamment une Commission politique qui a notamment obtenu le consensus sur l’organisation des élections locales de janvier 2022 et des élections législatives de juillet 2022. L’objectif fixé à la Commission par le Chef de l’État était de rapprocher les positions des acteurs du dialogue — le pouvoir, l’opposition et les non-alignés —, dans une atmosphère d’écoute mutuelle et de bienveillance réciproque, pour l’organisation d’élections transparentes, avec le concours de la Commission électorale nationale autonome (CENA), du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), de l’Administration et des organisations de la société civile.

Sur 36 sujets abordés, 27 points d’accord ont été enregistrés, 8 points de désaccord, et 1 point devant être soumis à l’appréciation du Chef de l’État.

Les points d’accord ayant un impact sur le processus électoral ont été intégrés au Code lors des dernières élections, qui ont permis à la majorité présidentielle réunie au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar de remporter 80 % des 46 départements du pays lors des élections locales et 82 sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives, contre contre 56 sièges pour la coalition Yewwi Askan Wi, 24 pour la coalition Wallu Sénégal, et 1 pour chacune des trois coalitions Alternative pour une Assemblée de rupture (AAR Sénégal), Bokk Gis-Gis Liguey et Les Serviteurs. Cette belle harmonie démocratique a été positivement perçue par le Président Macky Sall, qui a tweeté : « Je salue le peuple sénégalais, suite à la proclamation provisoire des résultats des élections législatives, pour l’exemplarité de notre démocratie, la crédibilité de notre système électoral. Je félicite tous les acteurs pour l’excellente organisation et la couverture du scrutin. » Il avait annoncé la nomination d’un Premier ministre après les législatives.

Le dialogue politique dans la Constitution sénégalaise

Dans le modèle institutionnel sénégalais, l’ouverture démocratique n’est pas un vain concept, malgré les différences et les divergences dans les projets politiques. Le titre V de la Constitution du Sénégal définit clairement la place de l’opposition dans le système politique. L’article 58 assure aux partis le droit de s’opposer au Gouvernement.

Le Préambule de la Constitution affiche explicitement : « La volonté du Sénégal est d’être un État moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique, et un État qui reconnaît cette opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique. »

De plus, le statut de Chef de l’opposition est désormais inscrit dans la charte fondamentale de la nation.

Ainsi, depuis son accession à la magistrature suprême en 2012, le Président Macky Sall a multiplié les initiatives pour le renforcement des différents cadres de dialogue entre les acteurs politiques. Cela s’est matérialisé au travers des actions suivantes :

Le dialogue parlementaire : Élus sous leur propre bannière politique, une fois installés à l’Assemblée nationale, les députés deviennent les élus du peuple. À la faveur du projet de loi portant révision de la Constitution voté à l’Assemblée nationale le 5 mai 2012, les pouvoirs de l’institution sont considérablement renforcés. En effet, en plus de voter les lois, l’hémicycle continue d’exercer son rôle qui consiste à contrôler le Gouvernement, à évaluer les politiques publiques, avec notamment les commissions d’enquête, les questions écrites, orales ou d’actualité.

Les différentes rencontres entre le Président de la République et les acteurs politiques : À l’initiative du Président de la République, SEM Macky Sall, la Journée du dialogue national a été célébrée le 28 mai. Après l’édition de 2016, le Chef de l’État a convié une nouvelle fois toutes les forces vives, le mardi 28 mai 2019, à l’ouverture de discussions sur toutes les questions majeures qui concernent la nation. La Journée du dialogue national, désormais inscrite en lettres d’or dans l’agenda institutionnel de la République, témoigne de la volonté irréversible du Président Macky Sall de renforcer l’ancrage du pays dans la sphère des États qui ont réussi avec brio le passage d’un statut de démocratie majeure à celui de démocratie modèle en Afrique, et même dans le monde.

La rencontre du mardi 28 mai 2016 : C’est sans nul doute la plus historique. En effet, conviés dans le cadre du dialogue national, les acteurs politiques, membres de l’opposition compris, ont répondu à la main tendue par le Chef de l’État. Quelques mois plus tard, le 1er décembre 2016, le Président Macky Sall recevait au Palais de la République l’opposition sénégalaise.

Le 19 mars 2013 : Avant la rencontre du 28 mai 2016, le Chef de l’État procédait au lancement de l’acte III de la décentralisation. Les différents élus locaux et autorités déconcentrées ont participé à la cérémonie. Puis, du mois d’avril au mois de mai 2013, le Chef de l’État a initié plusieurs rencontres avec les différents segments de la société (élus locaux, société civile, patronat, partis politiques, syndicats, etc.) sur l’acte III de la décentralisation.

Au lendemain des élections législatives du 30 juillet 2017, le Cadre de concertation sur le processus électoral (CCPE), présidé par l’Ambassadeur Seydou Nourou Ba, a été mis sur pied, en décembre 2017, pour procéder à l’évaluation critique approfondie des élections législatives, corriger et rectifier tout ce qui devait l’être en perspective de la présidentielle du 24 février 2019. Tous les acteurs ayant participé au Cadre de concertation se sont félicités de la tenue de cet évènement phare et de ses résultats.

En raison de l’apparition de la pandémie de Covid, la Journée du dialogue national n’a pas été officiellement célébrée en 2020 et 2021. En 2022 également, le contexte politique, entre les élections locales tenues au mois de janvier et les législatives en juillet, n’a pas permis de commémorer l’évènement au mois de mai.

Le dialogue national au nom des générations futures

Les différentes politiques du Président Macky Sall visent la prise en charge dès aujourd’hui des défis multidimensionnels qui se poseront aux générations à venir. En effet, le dialogue national insufflé par le Chef de l’État offre un cadre unique et historique pour la création et la consolidation de consensus forts sur les questions politiques et institutionnelles, mais pas uniquement. Le dialogue national, c’est aussi l’opportunité de prendre en charge la problématique de la bonne gouvernance, les belles perspectives économiques et sociales qui s’ouvrent au pays au travers de la deuxième mouture du Plan Sénégal émergent (PSE II), les enjeux liés à la découverte de pétrole et de gaz. Enfin, c’est l’occasion de mieux cerner le défi auquel le pays fait face : la recherche de la paix et de la sécurité, dans un monde en profonde mutation.

Pour le Président Macky Sall, le dialogue constitue donc une exigence démocratique qui engage les différentes composantes de la société. C’est pourquoi le Chef de l’État a souhaité choisir une personnalité indépendante et consensuelle pour diriger le processus du dialogue national.

Pour une mise en œuvre des politiques publiques de manière participative, le Chef de l’État a pris plusieurs mesures institutionnelles. Il s’agit notamment de la mise en place du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), du Conseil économique, social et environnemental (CESE), de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), du Haut Conseil de la fonction publique locale, des Conseils des collectivités territoriales et leurs associations (UAEL, AMS, ADS).

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