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Entretien avec Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et des Médias et Porte-parole du Gouvernement

Depuis sa nomination, le Ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya Katembwe a donné un nouveau souffle à la communication gouvernementale. Selon un sondage réalisé par Les Points, 65 % des Congolais plébiscitent son action.

Propos recueillis par Laurent Bou Anich

L’Essentiel des relations internationales : Monsieur le Ministre, en tant que porte-parole du Gouvernement, comment accompagnez-vous la vision du Président de la République ? Que mettez-vous en œuvre pour expliquer et vulgariser les actes de Félix Tshisekedi ?

Patrick Muyaya Katembwe : En tant que porte-parole du Gouvernement, ma mission principale est de m’assurer que nous communiquons sur ce que nous faisons. La première mission est d’assurer le monitoring de toutes les activités et de communiquer dessus pour que les Congolais puissent être régulièrement informés des actions du Gouvernement sous la conduite du Président de la République.

Nous avons organisé les « États généraux de la communication et des médias » du 25 au 29 janvier derniers à Kinshasa. « Quelles perspectives pour les médias congolais à l’ère du numérique, des enjeux et défis du développement durable ? » : tel était le thème de ces états généraux ayant réuni pendant quatre jours 150 participants venus de toutes les provinces.

Une campagne intitulée « Le conseil d’État se vulgarise » a été lancée mi-avril. Vous avez beaucoup évoqué à cette occasion un « changement de narratif ». Pourquoi est-il important de communiquer sur ce sujet ?

La RDC est présentée depuis de longues années comme un pays que touchent tous les fléaux que sont la pauvreté, la guerre, la violence, etc. Aujourd’hui, nous voulons démontrer à la face du monde qu’au Congo, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles, parce qu’il y a une jeunesse résiliente qui trouve des solutions, grâce à une vraie volonté politique, sous la conduite du Président Tshisekedi, à répondre aux préoccupations du peuple congolais.

Il est important que nous nous focalisions sur ce qui est positif. Tous les pays du monde font face à des défis et tous font face à de mauvaises nouvelles de manière régulière, mais ce n’est pas pour autant que ces pays sont définis par ce prisme-là. Nous voulons avoir cette forme de justice du point de vue de l’opinion et que l’on parle de la RDC comme d’un « pays-solution », notamment pour les questions climatiques, comme d’un pays dans lequel les choses avancent dans la bonne direction. Saviez-vous, pour la transition énergétique et les batteries électriques, que la RDC détient en son sol les réponses pour toute l’humanité ?

Selon vous, quels sont les secteurs qui appellent aux investissements ?

Les efforts se concentrent sur la justice, mais aussi sur l’amélioration du climat des affaires, parce que c’est ce qui va permettre d’attirer les investisseurs. Nous travaillons simultanément sur tous ces chantiers, et nous sommes sûrs que dans un avenir proche nous allons trouver des réponses. Tous les secteurs sont ciblés. Pour des besoins en infrastructures, par exemple les routes, il faut en construire environ 50 000 km pour relier l’ensemble du Congo. Nous avons donc besoin d’investisseurs dans les bâtiments et les travaux publics. Nous avons besoin d’investisseurs dans le secteur du tourisme parce que nous avons un fort potentiel, avec plusieurs parcs reconnus au Patrimoine mondial de l’humanité, et des paysages à couper le souffle dans tout le pays. Nous avons besoin d’investissements dans le secteur minier, dans l’agriculture, etc.

Vous militez de longue date contre la guerre qui sévit à l’est de la RDC. Quel regard portez-vous sur les mesures engagées par le Chef de l’État pour y mettre fin ? Et que répondez-vous aux détracteurs de l’état de siège ?

Une partie du pays ploie sous la menace de mouvements terroristes. Cette situation dure depuis 20 ans, et on n’a pas réussi à trouver de solution. L’état de siège est un mécanisme qui est prévu constitutionnellement pour que nous soyons sûrs d’avoir tout mis sur la table pour régler un problème. Nous avons mis des militaires à l’ouvrage, et grâce à eux nous avons obtenu beaucoup d’avancées. Le problème n’est pas totalement résolu. Le Gouvernement congolais ne peut se satisfaire d’un bilan positif, tant qu’un seul Congolais décède du fait de l’insécurité. Il y a quelques jours, nous sommes allés sur place avec le Premier ministre pour faire l’évaluation de la situation. Nous avons fait le bilan au bout d’une année pour tirer les conséquences des évolutions récentes. C’est plutôt encourageant et nous allons faire davantage. L’état de siège est une solution momentanée, qui ne doit pas être définitive. Ça a été d’abord le résultat d’une volonté populaire, et les populations nous soutiennent.

Nous pensons aujourd’hui, concernant la situation à l’est du pays, que notre adhésion à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est est un élément qui va nous permettre d’avoir un dialogue constructif avec tous les pays de la sous-région. Cela nous permettra d’utiliser à la fois la force et la diplomatie pour régler les problèmes.

À titre personnel, vous êtes très engagé dans la protection de l’environnement et le développement durable. Comment œuvrez-vous auprès des Congolais pour communiquer sur ce sujet ?

Nous avons pris le pari de planter d’ici 2023 un milliard d’arbres, parce que le Président de la République est un écologiste convaincu. Il faut savoir que la seconde personnalité du Gouvernement est une femme Ministre de l’Environnement. Cela vous dit l’importance que nous accordons à ce secteur. Nous espérons dans un avenir proche réussir à inclure les populations locales pour une meilleure préservation des forêts. Pour ce qui nous concerne, dans le cadre des prérogatives qui sont les nôtres, nous sensibilisons les gens pour qu’ils adoptent des comportements écoresponsables.

J’invite tout le monde à croire à l’action du Président Tshisekedi. Sous sa houlette, la RDC est véritablement engagée sur le chemin de la relance, et de la résolution des problèmes sécuritaires, économiques et sociaux, notamment avec la gratuité de l’enseignement, la couverture santé universelle qui sera mise en place bientôt, et notre engagement à tenir des élections dans les délais impartis.

Renforcement de la communication autour de l’action gouvernementale
La mise en place d’un cadre de redevabilité permanent des actions du Gouvernement a permis d’améliorer son image et de renforcer la confiance que lui accorde la population. Cela a également permis de lutter contre le déploiement des fake news. Ceci a été rendu possible par des actions telles que le compte-rendu hebdomadaire du conseil des ministres, le briefing hebdomadaire avec un membre du Gouvernement, la communication digitale des actions du Gouvernement (via les réseaux sociaux), la réunion stratégique hebdomadaire pour la coordination de la communication institutionnelle, la publication du bulletin sur l’évolution de l’état de siège, le relais en direct des évènements stratégiques (Goma, Beni, Ituri, Kolwezi, Grand Kasaï, Dubaï…), et d’une manière globale l’amélioration de l’image de la RDC. Patrick Muyaya Katembwe est à l’initiative de l’uniformisation de l’image de marque du Gouvernement via le lancement de la Charte graphique du Gouvernement le 14 février 2022, avec pour objectif le renforcement de la visibilité de l’action du Gouvernement et la lutte contre la prolifération des faux documents. Sous sa houlette, les médias publics ont été réformés et modernisés. Parmi les actions majeures figure notamment le lancement du plan de modernisation de la chaîne publique RTNC. Ce dernier intègre la création d’une identité visuelle inédite, l’acquisition de matériels techniques, ou encore la mise en place d’une nouvelle grille des programmes.

Crédit photo : © DR

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