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Ensemble pour demain : les réalisations phares du Plan Sénégal émergent

Son Excellence le Président Macky Sall a initié, en 2014, le Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le nouveau cadre de référence des politiques économiques et sociales du pays.

Par Pascal Alihonou et Babacar Touré

Le Sénégal, sous Macky Sall, a engagé sa marche résolue vers l’émergence. Les impressionnants résultats obtenus ces dernières années, malgré l’impact socioéconomique de la Covid-9, ont prouvé que le Plan Sénégal émergent (PSE) porte l’empreinte d’une vision de développement qui a eu le mérite d’avoir résisté à un choc à la fois violent et surprenant, ayant affaibli bon nombre d’économies à travers le monde et imposé une récession économique sans précédent.

Aujourd’hui, avec la reprise amorcée de l’économie sénégalaise, le pari de la transformation socioéconomique porte l’emblème des projets et programmes innovants. La responsabilité clairement affichée par le Président Macky Sall de « léguer aux générations futures un pays prospère, par un effort individuel et collectif sur [soi-même] », motive son engagement dans le temps. Il prône l’action : « [Écouter] battre tout le cœur du Sénégal, le cœur de nos villes et de nos campagnes, afin de poursuivre sans relâche la réalisation de notre objectif commun, pour bâtir un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la solidarité, l’équité et la justice sociale : le Sénégal de tous, le Sénégal par tous. »

Avec sa croissance retrouvée, ses nouvelles capacités productives, ses ressources énergétiques annoncées à partir de 2023, ses importants investissements dans le capital physique (les infrastructures de transport notamment), le Sénégal est en train d’accélérer son rythme de transformation structurelle au travers d’activités à plus forte valeur ajoutée et à contenu technologique très élevé. Une vision portée par des choix stratégiques : promouvoir une société apprenante et une économie de l’innovation pour mieux préparer son avenir.

Articulé autour de trois axes stratégiques (Transformation structurelle de l’économique et Croissance [axe 1] ; Capital humain, Protection sociale et Développement durable [axe 2] ; Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité [axe 3]), le PSE vise un « Sénégal émergent en 2035, avec une société solidaire dans un État de droit ».

Dans sa mise en œuvre, le PSE est divisé en phases, matérialisées au travers de deux Plans d’actions prioritaires (PAP). Ainsi, grâce au PAP 1, exécuté sur la période 2014-2018, le pays s’est lancé sur la voie de l’émergence, avec une croissance économique de 6 % en moyenne.

Alors que le PAP 2 devait couvrir la période 2019-2023, sur la base des acquis enregistrés lors de la première phase, la pandémie de Covid-19 a fait irruption au Sénégal en 2020, avec son lot de conséquences fâcheuses sur les secteurs clés de l’économie. Une crise majeure, face à laquelle le Président Macky Sall et son Gouvernement ont efficacement répondu au travers, d’une part, du Programme de résilience économique et sociale (PRES) de 1 000 milliards de francs CFA, soit environ 7 % du PIB, qui a permis d’éviter la récession, et d’autre part, de la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 2A), faisant renouer le pays avec sa dynamique de croissance d’avant-Covid.

Aujourd’hui, à près d’une décennie d’exécution, le PSE affiche des résultats plus que satisfaisants. Ses projets structurants ont amélioré le bien-être des Sénégalais, avec des performances visibles dans tous les secteurs.

Une croissance économique forte et inclusive

Grâce à la mise en œuvre du PSE, le pays a enclenché une forte croissance économique à partir de 2014. Une dynamique portée par des infrastructures structurantes, qui a fini de rendre résiliente l’économie. Depuis 2014, la trajectoire de la croissance s’affiche comme suit :

  • 6,3 % en 2015
  • 6,5 % en 2016
  • 7,2 % en 2017
  • 6,2 % en 2014-2018
  • 2,9 % en 2019-2020 (à cause de la pandémie)
  • 6,1 % en 2021
  • 5,1 % en 2022 (malgré les effets négatifs du triptyque choc pétrolier – inflation – crise alimentaire)
  • 7,8 % sur la période 2023-2025 (avec un pic de croissance de 10,5 % en 2023 grâce au démarrage de l’exploitation des gisements d’hydrocarbures)

Services sociaux de base

Électricité, eau et assainissement, santé, éducation : d’importantes réalisations sont à noter depuis 2014, pour améliorer l’accès des populations aux services sociaux de base. Concernant l’électricité, on note une forte augmentation de la puissance installée, qui passe de 898 MW en 2015 à 1 616,41 MW (avec 28,4 % d’énergies renouvelables) en 2021, soit une hausse de 80 %. Le taux d’accès à l’électricité (proportion de la population ayant accès à l’électricité) est de 71,6 % en 2021 contre 62 % en 2015.

Le taux d’électrification rurale est, quant à lui, passé de 31,5 % en 2015 à 58,2 % en 2021. Le taux de raccordement des villages a atteint 59 % en 2021, avec plus de 2 550 villages électrifiés.

En 2020, le taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain était de 98,8 % contre 98 % en 2015. Et en milieu rural, il était de 96,5 % contre 87,2 %.

Avec la poursuite de la construction de la troisième usine de traitement d’eau potable (KMS 3), d’un coût de 284,05 milliards de francs CFA et dotée d’une conduite d’eau de 216 km, ainsi que le lancement en 2022 des travaux de mise en œuvre du projet de dessalement de l’eau de mer des Mamelles de Ouakam, pour un coût de 137 milliards de francs CFA, le taux d’accès à l’eau va connaître une hausse fulgurante.

Pour ce qui est de l’assainissement, son niveau en milieu urbain était de 74 % en 2020 contre 62,2 % en 2015, soit une hausse de 11,8 points de pourcentage. En milieu rural, il était de 50,7 % en 2020 contre 36,7 % en 2015, soit une hausse de 14 % sur la période.

Concernant la santé et le bien-être des populations, il convient de mentionner les réalisations suivantes :

  • Souveraineté sanitaire : construction ou mise en service de diverses structures :
  • finalisation des travaux des trois hôpitaux de 150 lits à Kaffrine, Kédougou et Sédhiou, et d’un de 300 lits à Touba ;
  • construction de la polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar (60 milliards de francs CFA injectés sur fonds propres) ;
  • démarrage de la construction d’un hôpital de niveau 3 à Tivaouane pour un montant de 46 milliards de francs CFA ;
  • démarrage des travaux de l’hôpital Me-Alioune-Badara-Cissé de Saint-Louis ;
  • démarrage du projet de reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec ;
  • nouvel hôpital de Mbour ;
  • centre d’oncologie à Diamniadio.
  • Souveraineté pharmaceutique : relance de Medis SA ; Pharmapolis (une zone économique spéciale dédiée à l’industrie pharmaceutique et biomédicale) ; Vaccins : Madiba, Africamaril, etc.
  • Volume d’investissement de plus de 1 000 milliards de francs CFA pour la santé, notamment dans le domaine de la pharmacie.

Du point de vue de l’éducation, les chiffres sont éloquents : entre 2014 et 2021, on note les réalisations suivantes :

  • 759 écoles élémentaires publiques
  • 9 818 salles de classe
  • 84 lycées publics
  • 75 établissements publics de 1er et 2nd cycles

La carte universitaire, qui ne comptait que 5 universités publiques, 5 écoles de formation dans 5 régions en 2012, est élargie, en 2021, à 8 universités publiques, 5 écoles de formation, 5 Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) et 17 Espace numériques ouverts (ENO).

Mobilités urbaine et rurale fortement améliorées

Avec la mise en œuvre du PSE, le réseau autoroutier a été multiplié par 6 sur la période 2012-2021. Le linéaire de routes revêtues et de pistes aménagées est en hausse de plus de 60 % sur la même période, soit 667 km par an contre 416 km par an entre 2000-2011.

Quelques réalisations phares :

  • 221 km d’autoroutes actuellement en service.
  • 560 km de pistes réalisées par an sous le magistère de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Macky Sall, contre 147 km par an sur la période antérieure.
  • Lancement de l’exploitation commerciale du TER et démarrage des travaux de la seconde phase, qui part de Diamniadio et arrive à l’Aéroport international Blaise-Diagne.
  • Démarrage du projet de l’autoroute du Nord Dakar – Tivaouane – Saint-Louis et du chemin de fer Dakar-Tambacounda.
  • Programme ponts et autoponts : Keur Gorgui, Saint-Lazare, Yoff, Lobath Fall, Keur Massar, Cambérène, Marsassoum.
  • Pont Nelson-Mandela de Foundiougne (1 600 m).
  • Pont de Farafégné (ou pont SénéGambie).

Le grand bond vers l’autosuffisance

Entre 2014 et 2021, les investissements massifs consentis dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage ont permis d’engranger des résultats sans précédent.

Dans l’agriculture, on note depuis 2014 les réalisations suivantes :

  • Aménagement de 48 443 ha, dont 13 311 nouveaux hectares.
  • Amélioration de la maîtrise de l’eau avec l’acquisition de 1 258 groupes motopompes et l’équipement de 10 stations de pompage.
  • Amélioration de la mécanisation : 1 032 tracteurs et 80 moissonneuses batteuses.
  • Amélioration de la transformation : 50 rizeries installées dans la vallée du fleuve Sénégal contre 26 en 2012, et installation d’une rizerie à Anambé.
  • Amélioration des conditions de stockage : réalisation de 113 magasins d’une capacité de 32 350 tonnes, et 110 tentes bâchées.
  • Hausse du budget de la campagne agricole, qui passe de 60 milliards de francs CFA en 2021 à 70 milliards en 2022.
  • Augmentation de la production, estimée en 2021 à 3 480 394 tonnes de céréales (dont 1 326 761 tonnes de riz paddy), 1 677 804 tonnes d’arachide et 21 381 tonnes de coton.

Élevage

  • Ovins : passage de 6,3 millions à 8,2 millions de têtes
  • Bovins : passage de 3,5 millions à 3,7 millions de têtes
  • Caprins : passage de 5,4 millions à 7 millions de têtes

Équité sociale et territoriale

Plusieurs programmes ont été engagés afin d’améliorer l’équité sociale et territoriale. Ils ont permis les réalisations suivantes :

  • Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) : Sa cible de 300 000 ménages en 2019 affiche un taux de réalisation de près de 106 % en 2020, avec 316 941 ménages bénéficiaires d’une allocation de 25 000 FCFA par trimestre.
  • Couverture maladie universelle (CMU) : 3 989 524 bénéficiaires enregistrés au niveau des mutuelles de santé et 53,2 % de taux de couverture du risque maladie des populations en 2021. L’objectif est d’arriver à 75 % de la population en 2025.
  • Cartes d’égalité des chances (CEC) : 64 728 cartes distribuées en 2020 contre 10 077 en 2015, soit une progression de 54 651 cartes en 5 ans. Avantages offerts par la carte : santé, réadaptation, éducation, formation, transports et finances.
  • Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) : 1 000 km de pistes rurales pour assurer la mobilité de 457 961 personnes dans 738 villages ; 460 villages électrifiés (282 689 personnes impactées) ; 252 systèmes hydrauliques mis en service pour l’accès à l’eau potable de 469 000 personnes dans 1 480 villages ; 5 107 équipements de transformation post-récolte déployés au profit de 4 653 villages et 123 périmètres agricoles aménagés ; 80 centrales solaires installées ; plus de 15 000 emplois créés. (Perspectives : 300 milliards pour la 2e phase, réalisation d’un linéaire de 1 300 km de piste dans la zone des Niayes, le bassin arachidier et la vallée du fleuve Sénégal, électrification de 2 000 villages, dont 330 en cours.)
  • Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) : 23 infrastructures sanitaires construites ; 93 ambulances médicalisées ; 24 ouvrages hydrauliques ; 89 motopompes ; plus de 46 000 ménages touchés par des activités génératrices de revenus ; 65 km de pistes rurales ; 55 localités électrifiées ; 11 infrastructures de sécurité réalisées ; 32 services équipés…
  • Promovilles : 166,45 km de voiries avec assainissement ; 80 km de réseau d’éclairage public avec 3 000 lampadaires ; formation de 1 547 jeunes dans les métiers du BTP ; réalisation de 19 infrastructures scolaires ; 42 625 emplois créés. (Perspectives : 135 km de trottoirs en pavés dans les grands centres urbains.)

Programmes d’appui aux filets sociaux

Réalisations en 2022 :

  • Programme de transferts monétaires exceptionnels (cash transfert)
  • 43 436 480 000 FCFA destinés aux ménages vulnérables
  • 542 956 ménages du Registre national unique (RNU) recevront chacun une enveloppe de 80 000 FCFA
  • Subventions supplémentaires à l’énergie à hauteur de 300 milliards de francs CFA.
  • Revalorisation salariale des agents publics dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des forces de défense et de sécurité, et autres agents publics de l’ordre, pour 150 milliards de francs CFA.
  • Renonciation aux taxes sur le riz, l’huile, le blé et le maïs, soutien à la production du riz paddy, etc.
  • Programme « Yokk Koom Koom » (2018)
  • Autonomisation des ménages bénéficiaires de la Bourse nationale de sécurité familiale par le financement d’activités génératrices de revenus
  • 15 000 ménages bénéficiaires dans sa phase pilote en 2022
  • 45 000 ménages ciblés au total pour une prise en charge de près de 7 milliards de francs CFA
  • Programme d’appui à l’accès aux intrants agricoles
  • 2 milliards de francs CFA destinés aux régions de Kolda, Sédhiou, Kaffrine et Kaolack.
  • 10 000 petits producteurs bénéficiaires d’un appui de 200 000 FCFA pour l’achat de semences, d’intrants et de petits matériels.

Autonomisation des jeunes et des femmes

Principales réalisations depuis 2014 :

  • Plus de 500 milliards de francs CFA prévus pour l’autonomisation des jeunes et des femmes.
  • Un point nano-crédit, un pôle emploi et une maison par département.
  • 500 000 emplois créés sur la période 2014-2019.
  • Plus de 452 milliards de francs CFA d’investissements réalisés par l’État entre 2013 et 2020 dans l’entrepreneuriat et la formation des jeunes, au travers des instruments dédiés : DER, 3FPT, FONGIP, etc.
  • 64 805 emplois créés à la date du 10 juin 2022 sur les 65 000 prévus par le programme « Xëyu ndaw ñi » (2021-2023), soit un taux de réalisation de 99,7 %.
  • Près de 12 000 jeunes enrôlés par la Convention État-employeur.
  • Plus de 16 600 bénéficiaires de formations.
  • Plus de 86 000 bénéficiaires de financements.

DÉLÉGATION À L’ENTREPRENEURIAT RAPIDE DES FEMMES ET DES JEUNES (DER/FJ)

  • Des financements octroyés à 130 542 Sénégalais pour 75 milliards de francs CFA.

PROGRAMME D’APPUI ET DE VALORISATION DES INITIATIVES ENTREPRENEURIALES (PAVI)

  • 21 milliards de francs CFA financés sur un budget de 74 milliards, au profit de 12 652 initiatives entrepreneuriales sur une cible de 14 000.

Le chantier de l’industrialisation

Une réforme du cadre législatif et règlementaire relatif à la gouvernance des Zones économiques spéciales (ZES) et au régime incitatif applicable aux ZES a été mise en œuvre. Les programmes structurants qui en découlent ont généré des emplois de qualité sur le long terme :

  • Zones économiques spéciales (ZES) : Développement des ZES de Diamniadio, Diass, Sandiara et Bargny pour l’industrialisation du pays : 8 000 emplois.
  • Parc industriel international de Diamniadio (PIID) : D’une superficie de 13 ha, le PIID a coûté 25 milliards de francs CFA. Il a été effectivement mis en service en février 2018 (les travaux de la 2e phase lancés en 2021 devront permettre d’accueillir en 2023 de nouvelles industries et d’accueillir 15 000 emplois directs et 8 000 emplois indirects).
  • Agropoles : Création de 5 agropoles pour renforcer la valeur ajoutée des produits agricoles : 45 000 emplois.

Aujourd’hui, la perspective tracée par le Président Macky Sall devrait aboutir à la mise en place de :

  • Un pôle industriel pharmaceutique avec Pharmapolis, pour l’atteinte de la souveraineté pharmaceutique.
  • Un hub minier régional visant à faire du Sénégal un centre de référence dans le domaine des mines en Afrique de l’Ouest.
  • Un parc industriel automobile avec des usines d’assemblage et de fabrication de composants automobiles.
  • Le projet de Parc des technologies numériques (PTN), avec un objectif de création de 100 000 emplois directs et indirects.

Autres projets à forte incidence socioéconomique
– Programme 100 000 logements : Projet de construction de 100 000 logements sur 67 sites ciblés d’une superficie totale de 26 726 ha : 634 000 emplois
– Agri-jeunes : Appui à l’insertion des jeunes « agri-preneurs » au Sénégal : 35 000 emplois
– Programme d’accélération compétitivité et emplois (PACE) : 50 000 emplois
– Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (Preferlo) : 79 000 emplois

FOCUS SUR QUELQUES INFRASTRUCTURES DE RÉFÉRENCE

Le Train express régional (TER)

Mise en service de la phase 1 en décembre 2021 (36 km : Dakar-Diamniadio)

C’est l’une des meilleures preuves de la place centrale que le Président Macky Sall accorde aux infrastructures et services de transport. Infrastructure de dernière génération, première de ce type en Afrique, le TER a littéralement transformé la mobilité urbaine dans la capitale sénégalaise et sa banlieue. Après seulement quelques mois d’exploitation, il a transporté plus de 5 millions de passagers, améliorant considérablement le bien-être des populations des 18 communes traversées.

Lancement des travaux de la phase 2 en 2022

Le TER va prochainement relier la gare emblématique de Diamniadio à l’Aéroport international Blaise-Diagne de Dakar. Ce tronçon est long de 19 km. D’un coût global estimé à 208 milliards de francs CFA, cette seconde phase offrira une gare terminus moderne et connectée à l’aéroport, ainsi que 7 rames supplémentaires. La durée des travaux est estimée à 17 mois.

Le Bus rapide transit (BRT)

Face à la congestion de la voirie et à l’augmentation des besoins de mobilité dans un contexte de croissance démographique et urbaine accélérée, le projet Bus à haut niveau de service BRT/Métrobus vient à son heure pour apporter des réponses aux attentes des acteurs et usagers. Le BRT offrira une qualité de services proche d’un tramway, tout en assurant une vitesse commerciale satisfaisante et une fréquence de passages régulière, tout le long du parcours, tant aux heures creuses qu’aux heures de pointe. Ainsi, en complément du TER, les bus desserviront la région de Dakar du nord au sud, en reliant le centre-ville à Guédiawaye en 45 minutes au lieu de 90 minutes actuellement.

Pour cette première phase, l’objectif est de construire une ligne de 18,3 km qui traverse 14 communes, en desservant 23 stations et 3 pôles d’échange. Ce projet de grande capacité de transport permettra à 300 000 passagers de se déplacer quotidiennement.

L’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD)

En dotant le Sénégal, en 2017, d’un nouvel aéroport international (AIBD), le Président Macky Sall a traduit en acte son ambition, exprimée par le PSE, de faire de Dakar un hub aérien sous-régional, afin d’améliorer la connectivité régionale, réduire les coûts de transport, développer et transformer l’économie. Cinq ans après la mise en service de l’infrastructure, des résultats satisfaisants sont enregistrés.

Au 1er trimestre 2022, les chiffres se présentent comme suit :

  • 6 372 mouvements d’avions 
  • 581 393 passagers 
  • 10 045 tonnes de fret

Sur la période 2015-2019, l’aéroport a enregistré les performances suivantes :

  • Hausse du nombre de passagers de 33 % pour se situer à 2 628 911 passagers.
  • Augmentation du volume de fret de 1,7 %, passant de 36 019 tonnes à 36 615 tonnes.

Aujourd’hui, l’AIBD est entièrement propriétaire de son principal aéroport pour avoir soldé l’ensemble de ses dettes contractées en 2011 auprès des partenaires financiers. Ces dettes, de 600 millions d’euros (390 milliards de francs CFA), devaient être remboursées en 2029.

Programme de reconstruction des aéroports du Sénégal : d’un coût global de 100 milliards de francs CFA, il est composé de deux volets :

  • Volet 1, lancé en décembre 2018 : concerne cinq (5) aéroports, à savoir Saint-Louis (qui a été réceptionné le 14 juillet 2022), Ourossogui-Matam (dont les travaux sont en cours), Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou.
  • Volet 2 : concerne huit (8) aéroports : Cap Skirring, Kolda, Sédhiou, Kaolack, Simenti, Podor, Linguère et Bakel (dont les études préliminaires ont déjà été bouclées).

Liaison ferroviaire Dakar-Tambacounda

Ce projet phare du PSE vise à contribuer à l’essor de réseaux de transport multimodaux, afin de favoriser le développement socioéconomique des régions, ainsi que l’évacuation des minerais et la circulation des biens et des personnes à moindre coût dans tout le Sénégal.

Plus spécifiquement, il s’agira de :

  • désenclaver les régions du Sénégal oriental et de la Casamance avec l’acheminement des produits (miniers et alimentaires) en provenance et à destination de la Casamance, ainsi que la sous-région ;
  • favoriser la production nationale d’engrais avec les mines de phosphate déjà en exploitation ;
  • favoriser le transport de masse des produits agricoles comme le niébé, l’arachide, le blé et le mil ;
  • assurer le désenclavement de la zone sylvopastorale du nord-est du Sénégal, propice à l’élevage et à la production laitière ;
  • favoriser le retour vers la terre des populations avec l’arrêt de l’exode rural ;
  • favoriser la circulation des personnes, des biens, et les échanges intérieurs ;
  • décongestionner et limiter les coûts d’entretien des infrastructures routières (300 camions par jour empruntent actuellement l’axe Dakar-Tambacounda) ;
  • profiter des investissements du TER, avec l’utilisation des 36 km de double voies standards, pour prolonger les voies de Diamniadio jusqu’à Thiès, et utiliser la composante « régionale » métropolitaine du « R » du TER ;
  • utiliser la ville de Thiès comme point focal pour l’interopérabilité de la ligne du TER, ce qui permettra l’utilisation des voies aussi bien pour le fret que pour les voyageurs ;
  • augmenter la part de marché du transport fret.

Port de Ndayane

La première pierre du Port multifonction de Ndayane a été posée le 3 janvier 2022 par Son Excellence le Président Macky Sall. Il s’agit d’un projet structurant, porteur de croissance et d’emplois, encore jamais réalisé dans l’histoire du pays.

  • Superficie : 1 200 ha
  • Investissement massif : autour de 3 000 milliards de francs CFA (le plus gros investissement jamais réalisé dans l’histoire du pays)
  • Un minimum de 25 000 emplois attendus dans la zone dans un premier temps
  • Entre 100 000 et 250 000 emplois attendus sur les trois phases du projet

Ce port permettra de décongestionner significativement le Port autonome de Dakar, qui capte actuellement 95 % des échanges commerciaux du Sénégal, mais aussi 80 % des hydrocarbures et 65 % des autres trafics du Mali.

Autres projets d’infrastructures et d’équipements portuaires modernes

  • Projet du Port minéralier et vraquier de Bargny (Composante Port minéralier Bargny [PMVB])
  • Projet du Port de Foundiougne-Ndakhonga (Composante Ndakhonga MIEP 1 et 2)
  • Projet du Port de Ziguinchor (Composante Port de Ziguinchor)
  • Projet du Pôle portuaire du Saloum (Composante pôle portuaire du Saloum)

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