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Amade : des actes concrets pour l’enfance

L’enfant est au cœur de l’action de l’Amade, association présidée par la Princesse de Hanovre, Caroline de Monaco. En près de 50 ans, cette ONG a permis à des dizaines de milliers d’enfants d’entrevoir l’avenir sous un meilleur jour.

Par Clément Airault

« L’enfance est notre plus petit dénominateur commun. Elle nous rappelle ce qui nous fait homme, ce qui nous unit, l’amour inconditionnel, le temps qui passe. Elle incarne l’espoir, le reflet de ce que nous sommes », écrit la Princesse de Hanovre, présidente de l’Association mondiale des amis de l’enfance (Amade), dans le dernier rapport d’activité de l’ONG basée à Monaco.

L’Amade est née en 1963 de la volonté de la Princesse Grâce de Monaco de protéger les enfants et leur permettre de s’épanouir. Ses actions reposent sur « une vision : celle d’un monde où tout enfant, quelles que soient ses origines sociales, religieuses ou culturelles, peut vivre dignement, en sécurité et dans le respect de ses droits fondamentaux ». Depuis, l’Association n’a jamais failli à sa mission, et est aujourd’hui dotée du statut consultatif auprès de l’Unicef, de l’Unesco et du Conseil économique et social des Nations unies. Elle a également un statut participatif au Conseil de l’Europe.

S’appuyer sur les partenaires locaux

Chaque année, l’Amade vient en aide à plus de 40 000 enfants parmi les plus vulnérables, sur quatre continents, grâce à un réseau de partenaires locaux au fait des problématiques et des besoins auxquels font face les enfants au sein de leur communauté. « Nous sommes un intermédiaire et notre première expertise métier consiste à monter des projets et accompagner les acteurs locaux de développement dans le domaine de l’enfance », explique Jérôme Froissart, secrétaire général de l’Amade.

L’action de cette dernière s’articule en cinq grands programmes : « Dignité pour les Femmes », « Capoeira pour la Paix », « Mineurs non accompagnés », « L’Énergie de l’Espoir » et « Un État civil pour tous ». Pour chacun de ces programmes, l’Association s’attache à identifier des projets particuliers et des solutions efficaces.

Le dernier grand programme lancé par l’Amade concerne la question de l’État civil, car « le premier des droits de l’enfant est d’avoir une existence légale ». Dans le monde, des millions d’entre eux n’ont pas été déclarés et ne disposent pas de papiers d’identité. À titre d’exemple, au Burkina Faso, « [ceux] qui arrivent en fin de primaire ne peuvent passer au collège car ils n’ont pas de papiers. Ils se retrouvent dans l’impasse », explique Jérôme Froissart. Un projet est en cours d’étude dans ce pays pour régulariser 60 000 enfants. Ce programme est déjà bien avancé en République démocratique du Congo (RDC), où l’Amade a noué un partenariat avec l’association La Voix de l’enfant « pour la régularisation de 230 000 enfants ».

L’Amade ne se substitue pas aux acteurs locaux : « On est là pour les aider à voler de leurs propres ailes », assure le Secrétaire général. Aux Philippines, l’association monégasque est intervenue comme appui technique à un partenaire local, l’ACAY, dans le cadre du programme « L’École de vie ». Son objectif est d’offrir à des jeunes filles victimes d’abus, d’exploitation ou de violences une prise en charge globale favorisant leur réintégration au sein de la société. Pour l’ACAY, le besoin prioritaire était de disposer d’une maison salubre pour les accueillir. « Nous avons levé des financements et on a pu construire dans un quartier de Manille une maison plus confortable », se félicite Jérôme Froissart.

La méthodologie mise en place par l’Association est intéressante à plus d’un titre, puisque les acteurs locaux, devenus autonomes et efficaces, finissent « par acquérir un certain leadership ». Des liens sont créés entre partenaires, et les expériences qui fonctionnent bien peuvent être calquées dans d’autres pays selon un cercle vertueux. Ainsi, le programme de réinsertion pour les jeunes venant du milieu carcéral mis en œuvre aux Philippines par l’ACAY est aujourd’hui en phase de test en France, à Marseille. Les résultats sont éloquents : plus de 90 % des jeunes bénéficiant de ce programme ne retournent pas en prison.

En mettant en place des diagnostics efficaces lors des partenariats, l’Amade permet de mener à bien des projets qui ont un impact réel.

Un acteur de la « philanthropie impact »

Comme pour toutes les associations caritatives, trouver des financements constitue une part importante du travail de l’Amade. Cette dernière propose une offre philanthropique pour ses grands donateurs, mais aussi une offre Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour les sociétés. Dans tous les cas, ceux qui donnent à l’Amade « savent que l’Association est transparente et efficace ». Pour lever des fonds, l’Amade dispose d’un avantage indéniable : elle peut bénéficier de l’image internationale de sa présidente, la Princesse de Hanovre. En juillet, un gala s’est tenu à Monaco, avec les chanteurs d’opéra Placido Domingo et Cecilia Bartoli, en faveur du programme de régularisation des enfants sans papiers.

L’engagement de la Princesse n’est plus à démontrer. Lors de sa visite avec une équipe locale du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies à la frontière entre la RDC et la Centrafrique, Caroline de Monaco a été « interpellée par les femmes d’un camp de réfugiés sur les difficultés qu’elles rencontraient en termes d’hygiène intime ». De cette rencontre est né le programme « Dignité pour les femmes ». L’Amade finance également des projets à l’hôpital de Panzi, dirigé par le prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege, qui intervient auprès des femmes victimes de violences sexuelles en RDC.

L’Amade possède un autre avantage. La subvention du Gouvernement princier qu’elle reçoit pour ses locaux lui « permet d’allouer 100 % des dons aux projets », précise Jérôme Froissart. De plus, via la plateforme en ligne, les donateurs ont la possibilité de « s’associer à un projet ou un programme spécifique ». Certains sont en cours, concernant l’éducation au numérique ou l’accès à l’énergie qui comptent parmi les trois grands piliers de l’Association. Le programme « L’Énergie de l’Espoir », en phase pilote au Sénégal, doit permettre d’améliorer l’électrification en milieu rural. Les nouveaux dons sont tous les bienvenus, au regard du nombre de projets que finance l’Amade chaque année.

De nouveaux programmes créés durant la pandémie
Durant la crise sanitaire mondiale, et en particulier lors du confinement, l’Amade a travaillé à développer de nouveaux programmes, dont l’un axé sur la prévention du décrochage scolaire en France. Des actions ont été engagées à destination de jeunes de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), « pour qu’ils suivent à distance les cours, et aient accès à internet et à un ordinateur », se souvient Jérôme Froissart. Aujourd’hui, l’association monégasque mobilise des étudiants pour qu’ils interviennent en tutorat ou comme soutien.

Contact :
Amade
4 rue des Iris
98000 Monaco
info@amade.org
www.amade.org
https://dons.amade.org

Crédit photo : © William Dupuy

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