Longtemps ignoré des investisseurs, notamment pour des raisons d’instabilité politique, le Burundi recèle d’immenses opportunités, dans de nombreux secteurs. Grâce à la mise en œuvre de réformes destinées à améliorer le climat des affaires, le pays va certainement connaître à court terme une croissance exponentielle.
Par Clément Airault
Le Burundi est une destination attractive pour les investisseurs au regard de ses multiples atouts. Sa position géographique est très avantageuse, de par son accès stratégique régional au lac Tanganyika et son appartenance à plusieurs communautés économiques régionales, notamment le Comesa, la Communauté est-africaine (CEA) et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Par ailleurs, le coût de la main-d’œuvre y est relativement bas. L’industrie (dont la construction) représente 13,2 % du PIB, et les services 53,1 %. Mais la croissance économique, en termes d’investissements, est tributaire d’un certain nombre de secteurs dont le développement sera nécessaire dans les années à venir pour que le pays puisse atteindre la « Vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ». Ces secteurs prioritaires sont les suivants.
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Agro-industrie : un futur géant
Aujourd’hui, l’activité burundaise repose essentiellement sur le secteur global de l’agriculture, la sylviculture et la pêche, qui représentait, en 2022, 34,6 % du PIB et 85,1 % des emplois. L’agriculture est une priorité du Chef de l’État, qui encourage tous les Burundais, et en particulier les fonctionnaires, à devenir cultivateurs. Lui-même aime à se retrouver dans sa ferme, et n’hésite pas à mettre les mains dans la terre.
Le pays bénéficie d’un climat très favorable à l’agriculture. Malgré les irrégularités saisonnières observées ces dernières années, le Burundi compte encore près de huit à neuf mois de pluie. En plus de ces précipitations, le territoire abrite plusieurs cours d’eau propices à l’irrigation. L’agro-industrie est un secteur encore peu développé qui regorge pourtant d’opportunités d’investissement, au regard des potentialités en matière agricole. Les conditions météorologiques, la pluviométrie abondante ainsi que la qualité et la richesse du sol font du pays une terre fertile et propice à l’agriculture.
Première culture d’exportation, le café est la principale source de devises, à côté du thé et des minerais. Les plus grands atouts du pays sont entre autres le climat équatorial humide et l’altitude. Le Burundi peut miser sur la qualité hors du commun de son café pour concurrencer les grands producteurs de ce monde. Lors de la foire-exposition Specialty Coffee Expo 2022, organisée par Specialty Coffee Association à Boston (États-Unis), la production du Burundi a été choisie comme étant celle de meilleure qualité au niveau mondial. Le café a contribué à hauteur de 21,8 % aux recettes d’exportation en 2020, ce qui le place en 2e position, derrière l’or.
Avec le réengagement de l’État dans la filière café, l’Office pour le développement du café (Odeca) a été créé en remplacement de l’Autorité de régulation et de formation des filières de café et de thé (Arfic), en vue de s’impliquer dans tous les maillons de cette filière, depuis les plantations jusqu’à la transformation et la commercialisation, afin d’encadrer et de développer la production. L’Odeca intervient également au niveau de la régulation et de la coordination du secteur pour assurer un bon rapatriement des devises qui en proviennent. Via l’Agence de développement du Burundi (ADB), le pays recherche désormais des investisseurs capables d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne de production.
Les objectifs sont similaires concernant la filière théicole. Le thé du Burundi a reçu sa certification en 2016. La récolte se fait tout au long de l’année, à raison de trois fois par mois, ce qui représente une activité intéressante, à même d’inciter les investisseurs à développer une industrie dans ce domaine. La matière première et les conditions de culture offrent en effet une espérance de production maximale. Avec la libéralisation du secteur, plusieurs investisseurs privés se sont déjà engagés, à l’image de Prothem, Iteka ou Lovimax, à côté de l’entreprise publique Office du thé du Burundi (OTB). Mais de grandes étendues de terre ne sont pas encore exploitées. Les régions qui sont réputées les plus attractives et productives pour cette culture sont Bujumbura (Mugongomanga), Mwaro, Bururi (Matana et Mugamba), Muramvya (Bukeye), Kayanza (Muruta), Cibitoke (Bukinanyana).
Parmi les cultures de rente, la filière canne à sucre reste encore un terrain d’opportunités. La Société sucrière du Moso (Sosumo) produit un sucre de canne de très bonne qualité et très apprécié des consommateurs. Sa production n’est en moyenne que de 20 000 tonnes par an, mais les espaces disponibles lui permettraient de la doubler. Dans cette perspective, la Sosumo est actuellement en phase de recherche de fonds pour le financement de son projet relatif à la réhabilitation, modernisation et extension de son usine, pour atteindre cette production de 40 000 tonnes par an. En parallèle, un seul autre investisseur, Tanganyika Sugar Industries, a déjà commencé à s’implanter. Sa production ne parvient cependant pas à satisfaire la demande locale, et il ne peut donc pas dégager d’excédent qui permettrait de faire rentrer des devises dans le pays.
Concernant la culture du palmier à huile, cette dernière est essentiellement pratiquée dans la région naturelle de l’Imbo et a été introduite très récemment dans la région de Kumoso. Deux variétés sont cultivées : dura et tenera. Puisque la première n’était plus assez productive, le Gouvernement a introduit une nouvelle variété, tenera, qui a un bon rendement. Le palmier à huile constitue un élément moteur de développement économique car il participe non seulement à l’accroissement des revenus des ménages ruraux, mais également à celui des recettes des collectivités nationales et du pays tout entier. Il crée de l’emploi à l’importation de sa semence, la préparation des pépinières, la plantation, le labeur, la cueillette des noix de palme, le triage et la transformation. Le Burundi table sur une augmentation substantielle de la production dans les années à venir. C’est pour cela que le Gouvernement exhorte les investisseurs à créer des palmeraies dans la plaine du Mosso, qui n’est que partiellement exploitée.
Au Burundi, tous types de fruits poussent, et dans presque toutes les régions. Il y a des grands fruits (avocats, bananes, agrumes, ananas, mandarines, pamplemousses, etc.) et des petits (fraises, maracujas, physalis, etc.). Cette diversité est une bénédiction pour les producteurs, mais la rentabilité des productions pourrait être décuplée et les exportations intensifiées, pour peu que la transformation se développe. Ces dix dernières années, plusieurs unités de transformation du maracuja et de l’ananas en jus et/ou confiture ont été créées, mais de nombreuses opportunités subsistent, au regard de la demande dans la sous-région et à l’international.
Si elle ne relève pas à proprement parler de l’agriculture, la pêche lacustre offre également un immense potentiel de développement. Elle est pratiquée dans le lac Tanganyika et dans les lacs du nord du pays (lac Cohoha, lac Kanzigiri). C’est une activité très importante pour le peuple. La pêche au Burundi est semi-artisanale ou semi-industrielle. Le poisson de lac peut être vendu sur les marchés ruraux à l’état frais, mais il est souvent transformé par séchage ou fumage avant d’être mis sur les circuits de commercialisation.
Le secteur présente diverses opportunités d’investissement : dans la mise en place d’équipements de pêche industrielle dans les eaux profondes, afin d’augmenter la production de poissons au niveau du lac Tanganyika ; dans les chaînes du froid, pour faciliter la conservation, le transport, l’approvisionnement tant à l’intérieur du pays qu’à l’exportation ; dans l’aquaculture, pour augmenter la production de poissons et d’autres espèces halieutiques dont l’homme a besoin. Des investisseurs ont déjà pris des initiatives dans l’aménagement des étangs piscicoles, mais cela reste très insuffisant au regard de la demande nationale. Une importante quantité de poissons est importée, surtout d’Ouganda. Les opportunités sont donc multiples. Il est à noter qu’en amont de la redynamisation du secteur de la pêche, le Gouvernement a identifié l’impératif de protéger les eaux des lacs contre la pollution.
Énergie : urgences et opportunités
Le déséquilibre entre une demande en énergie sans cesse croissante et une production dangereusement stagnante n’a fait que s’amplifier, entraînant des délestages de plus en plus fréquents. Cependant le Gouvernement a pris des initiatives visant à augmenter la production, avec notamment la construction de centrales hydroélectriques : celle de Ruzibazi et la centrale régionale de Rusumo Falls (qui englobe le Burundi, la Tanzanie et le Rwanda), qui sont déjà opérationnelles ; celle de Jiji-Mulembwe, qui est en cours de construction ; celle de Kaburantwa (Kabu 16), qui est en phase de test et dont la mise en service est pour très bientôt ; ou la centrale photovoltaïque de Mubuga, qui produit de l’énergie solaire et est déjà opérationnelle.
Au regard des objectifs ambitieux de développement économique définis par la Vision 2040-2060, les besoins en énergie sont considérables et, de fait, les occasions à saisir sont multiples, sur tous types de production énergétique. De plus, le Gouvernement vient de réviser le cadre légal et règlementaire du secteur en vue de permettre aux investisseurs privés d’investir.
La nouvelle loi vise à promouvoir la libéralisation progressive du secteur. Elle prévoit également que la Regideso, en tant que gestionnaire du réseau de transport interconnecté, garde l’autonomie et le monopole de cette exploitation. Au niveau de la construction, de l’exploitation du réseau de distribution et de la commercialisation de l’énergie au client, les acteurs seront pluriels : la Regideso, mais aussi le secteur privé. Par contre, la construction et l’exploitation du réseau isolé sont à la charge de l’Agence burundaise de l’électrification rurale (ABER), les privés pouvant adresser une demande au ministère en charge de l’énergie, dans le cas où ils voudraient couvrir un site isolé. L’hydroélectricité représente un potentiel commercial inexploité de 300 MW, et l’énergie géothermale recèle un potentiel commercial inexploité de 18 MW sur six sites. Les possibilités de productions éolienne et solaire sont également conséquentes.
L’espoir minier
Le secteur minier suscite de grands espoirs, et pourrait représenter une opportunité pour la reprise économique. Le Burundi possède d’importantes réserves d’or et de divers autres types de minéraux. Globalement, ces réserves sont réparties sur 170 sites, dont 47 pour l’or, 120 pour le tantale, l’étain et le tungstène, 1 pour la galène, 1 pour l’améthyste, 1 pour la bauxite. Ils sont principalement exploités dans les provinces de Cibitoke et Bubanza (à l’ouest), Kirundo, Ngozi, Muyinga, Kayanza (au nord), Ruyigi (à l’est) et Bururi (au sud). Les études prospectives disponibles révèlent que le site de Cimba (516,9 km2), dans la province de Cibitoke, compte 14 tonnes d’or, 36 000 tonnes de cuivre et 16 tonnes d’argent. Les autres minerais sont les terres rares, le niobium, le wolfram, le coltan, etc.
Pour orienter et accompagner les investisseurs dans ce domaine d’exploitation minière, le Gouvernement vient de réviser le Code minier. Parmi les innovations proposées figurent l’introduction du partage de production entre l’État et l’exploitant, ainsi que l’exigence qu’un produit soit d’abord transformé localement jusqu’à un certain pourcentage avant son exportation. On insiste également sur le fait que l’État doit être associé aux activités minières, et sur la notion de paiement de son manque à gagner. Sans oublier qu’il faut préciser la période de retour sur investissement, qui est fixée à deux ans, ce qui n’était pas le cas dans l’ancien Code minier.
Le Burundi, 1er producteur de terres rares en Afrique, se classe au 9e rang mondial. Le secteur minier, soutenu par la production d’or (qui représente à elle seule 68,5 millions de dollars d’exportations en 2022), est le principal pourvoyeur de devises, devant les secteurs du café (70,6 millions en 2022) et du thé (28,6 millions en 2021). Parmi les différentes ressources minières, le nickel est le plus prometteur avec une estimation de 6 % des réserves mondiales, ce qui place le Burundi sur la liste des dix premiers pays du monde en termes de gisements de nickel inexploités. Le gisement de latérite de Musongati a une épaisseur d’environ 82 m et couvre une superficie de 30 km². Les réserves exploitables sont estimées à 150 Mt. Le nickel est également présent à Waga et Nyabikere.
Fortement lié au potentiel minier, le projet de Ligne ferroviaire à écartement standard (Standard Gauge Railway, SGR), qui doit prolonger le SGR tanzanien pour relier à terme la RDC à la côte et désenclaver le Burundi, est une priorité du Gouvernement burundais et de la BAD. Cette dernière estime le coût du projet à 1,4 milliard de dollars au total. Pour la première phase jusqu’à Gitega (avec une sous-station à Musongati, où se trouve un gisement de nickel), le coût est estimé à 700 millions de dollars, financé à hauteur de 100 millions sous forme de dons par la BAD (40 millions sur l’enveloppe annuelle pays et 60 millions sur l’enveloppe régionale), et 600 millions sur ressources propres, à hauteur de 125 millions par an sur cinq ans (soit 4 % du PIB burundais).
Un système de santé en devenir
Le système de santé du Burundi s’articule sur trois niveaux : le niveau central, le niveau intermédiaire et le niveau périphérique. Toutefois, le secteur privé n’est pas bien intégré dans ce système national, de même que la médecine traditionnelle.
Le niveau central regroupe le Cabinet du ministre, une Inspection générale de la santé, des directions générales, les institutions personnalisées, départements, programmes de santé, et les services connexes. Ce niveau est chargé principalement de la formulation de la politique sectorielle, de la planification stratégique, de la coordination, de la mobilisation et de l’affectation des ressources, ainsi que du suivi-évaluation. Il assure la fonction de régulation et de normalisation. Le niveau intermédiaire est composé de Bureaux provinciaux de santé (BPS). Ils sont chargés de la coordination de toutes les activités sanitaires de la province, de l’appui aux districts sanitaires, et s’assurent de la bonne collaboration intersectorielle. Le niveau périphérique compte les districts de santé couvrant les hôpitaux et les centres de santé répartis sur les différentes communes du pays. Depuis 2005, le Gouvernement a pris des mesures visant la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, avec une gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Cette situation a favorisé leur accès aux soins.
D’autres initiatives encourageantes sont également signalées à travers tout le pays, comme la construction d’hôpitaux et de plusieurs centres de santé dans divers coins du pays. On peut également signaler l’appui du Gouvernement pour rendre plus accessibles aux populations les soins de santé, au travers du programme de mise en place des hôpitaux dans toutes les communes du pays.
Il subsiste de nombreuses opportunités à saisir dans le secteur de la santé, notamment dans les industries pharmaceutiques pour augmenter l’offre de médicaments face à une demande qui ne cesse de croître. Actuellement, le pays compte deux entreprises pharmaceutiques, Siphar et Ponna Pharmaceutical. Sachant que la plus grande partie des médicaments est importée, le potentiel de développement du secteur est important. Les investissements sont également nécessaires dans les équipements médicaux destinés à détecter toutes sortes de maladies. Ils doivent être suivis d’un programme de formation de médecins spécialisés. Il est également nécessaire d’investir dans la construction d’hôpitaux nationaux répondant aux normes internationales en matière de santé.
Des industries diverses
L’industrie burundaise est surtout dominée par le secteur agroalimentaire. L’un de ses principaux contributeurs à l’économie nationale est les Brasseries et limonaderies du Burundi (Brarudi), qui produit de la bière et des sodas, et qui est l’un des fleurons nationaux. En dépit de difficultés économiques, et malgré la pénurie de ses boissons, sa production a augmenté au cours des cinq dernières années, selon les statistiques de la Banque de la République du Burundi (BRB).
Le secteur industriel regorge d’opportunités, car une grande partie des biens de consommation manufacturés sont importés. Des possibilités d’investissement existent toujours dans l’industrie agroalimentaire, la production de matériaux de construction (tels que le verre, les profilés, les tôles métalliques, le carrelage, le ciment, les fers à béton, etc.), la production de fertilisants chimiques pour l’agriculture, la production de textile (à ce jour, une seule industrie textile existe dans le pays), la production de produits dérivés du cuir (chaussures, ceintures, sacoches), la production d’emballages biodégradables ou cartonnés, la transformation des déchets ménagers en énergie électrique ou en engrais phosphatés, ou encore la production d’équipements informatiques. Alors que le secteur industriel peine à décoller et ne représente que 17 % du PIB, tout reste à faire.
Tourisme et hôtellerie : tous les atouts du Burundi
Le Burundi occupe une position géographique très enviable. Situé au cœur de l’Afrique, sur la crête du Congo et en amont du Nil, le territoire offre aux visiteurs un paysage varié, qui va des collines verdoyantes aux eaux claires du lac Tanganyika. L’hospitalité est chaleureuse, car les Burundais sont attachés aux valeurs de l’Ubuntu (cf. article sur le tourisme). Mille et une opportunités s’offrent à l’opérateur économique qui voudrait investir dans le tourisme. Longtemps relégué à l’arrière-plan à cause des crises politiques, le secteur est désormais en plein essor. Le Gouvernement multiplie ses efforts pour le soutenir, comme en témoigne l’organisation des récents États généraux du tourisme, les 27 et 28 février 2024, qui ont défini les orientations stratégiques pour que le secteur puisse considérablement contribuer à la croissance économique. L’objectif est de trouver des investisseurs intéressés pour développer la thalassothérapie, le tourisme de plage et les sports nautiques sur le lac Tanganyika.
Pour que le tourisme figure parmi les grands secteurs économiques du pays, il convient de renforcer l’offre hôtelière. Après avoir longtemps dû se contenter de l’hôtel Source du Nil et du Novotel (devenu Hôtel Waterfront), le Burundi se dote aujourd’hui d’établissements luxueux et spacieux. Les investisseurs burundais et étrangers font de plus en plus confiance au marché national et sont en train de relever le défi de doter le pays d’hôtels à la hauteur de ses ambitions nationales et régionales. Toutefois, la capacité d’accueil reste encore bien faible au regard de la demande croissante.
NTIC : tout reste encore à développer
Avec l’essor d’internet, les usages des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) se sont multipliés et la grande majorité des citoyens dans le monde utilisent ces outils pour accéder à l’information. C’est également le cas au Burundi, qui se « digitalise ». Les emplois de la filière nécessitent de plus en plus de compétences de communication, de marketing et de vente. Cela entraîne de nombreuses modifications dans les profils professionnels recherchés par les entreprises. Un Secrétariat exécutif des technologies de l’information et de la communication (SETIC, setic.gov.bi) a été mis en place. Une société mixte de gestion de la dorsale nationale de fibre optique, Burundi Backbone System (BBS), a été créée avec l’appui de la Banque mondiale. Le paysage numérique burundais a changé de manière radicale en quelques années, mais de nombreuses opportunités d’investissement subsistent, pour les entreprises et opérateurs désireux de s’engager dans le développement du marché haut débit, des e-technologies dans les écoles, la santé ou le commerce. Les sociétés de télécommunications, de même que les centres d’appels, sont encore presque inexistantes dans le pays.