Le Chef de l’État burundais aime profondément son pays et ses concitoyens. Et c’est avec une grande énergie qu’il s’attelle au quotidien à construire les bases de la croissance économique et sociale, pour un Burundi développé en 2060. Dans cet entretien, il détaille ses objectifs, et l’état des multiples réformes engagées depuis son élection à la tête de l’État en 2020.
Propos recueillis par Laurent Bou Anich
Votre Excellence, quels sont les objectifs du modèle de développement que vous avez mis en œuvre, intitulé « Vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 » ?
Les objectifs de notre « Vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 » visent à bâtir un pays paisible, où chacun vit dans des conditions décentes, où personne ne meurt d’une cause évitable, avec une économie compétitive tirée par les secteurs agro-alimentaire et industriel à haute valeur ajoutée et par une exploitation minière au bénéfice de la société ; le tout, dans un environnement naturel préservé et avec la prise en compte du genre et de l’équité.
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Tout cela sera possible grâce à une augmentation soutenue de la production de biens et de services, et des changements structurels conduisant à l’augmentation de l’espérance de vie, la satisfaction des besoins fondamentaux, la réduction des inégalités, du chômage et de la pauvreté dans toutes ses dimensions.
Pour que cette Vision devienne une réalité, nous souhaitons que tous les citoyens se comportent comme une armée dont les différentes unités travaillent en synergie dans le combat pour le développement. C’est un édifice où chacun apporte sa pierre, et avec le potentiel naturel dont dispose le Burundi, nous sommes confiants d’y arriver, guidés par notre slogan : « Ensemble tout est possible ».
Quels sont les grands piliers de la politique socioéconomique engagée dans le pays ? En quoi l’agriculture est-elle au cœur de ce projet de société ?
La politique socioéconomique engagée au Burundi repose avant tout sur la consolidation de la paix et de la sécurité, socle de toute sorte de développement, ainsi que sur les secteurs porteurs de croissance.
Pour parvenir à l’émergence à l’horizon 2040 et au développement en 2060, le Plan national de développement révisé a pour ambition de procéder à la transformation structurelle de l’économie, en opérant des changements fondamentaux dans les structures économiques et sociales afin de promouvoir un développement endogène et inclusif, tout en préservant les chances des générations futures. À cet effet, les efforts sont articulés autour de la stratégie d’industrialisation, qui constitue son centre d’intérêt. L’objectif global est de « transformer structurellement l’économie burundaise, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous, et induisant l’amélioration du bien-être social ».
Pour atteindre cet objectif, le Gouvernement va s’appuyer sur trois enjeux, à savoir : l’amélioration des conditions et de la qualité de vie de la population ; la transformation structurelle de l’économie et une accélération de la croissance économique ; une prise de décision basée sur les évidences (données fiables) et une approche de gestion et de financement axée sur les résultats/programmes.
Ces enjeux sont basés sur cinq piliers, à savoir : l’engagement de l’État, l’efficacité économique, l’équité sociale, l’écologie et le patrimoine durable, les partenariats fructueux. Chaque pilier est composé des axes stratégiques suivant :
- La transformation structurelle pour une économie durable et numérique : l’objectif stratégique est de promouvoir les secteurs porteurs de croissance soutenue et créatrice d’emploi.
- Le développement du capital humain et l’inclusion sociale : l’objectif stratégique est d’améliorer l’offre et l’accès aux services sociaux de base.
- L’environnement et les patrimoines culturel et naturel : il s’agit de protéger l’écologie et le patrimoine.
- La coopération et la mobilisation des ressources : l’objectif stratégique est de développer la coopération internationale pour une mobilisation efficiente des ressources.
- La gouvernance, la paix et la réconciliation : le but est d’assurer la bonne gouvernance et la cohésion sociale.
Les principaux piliers tels que définis dans le Plan national de développement placent au cœur de nos priorités les secteurs suivants : l’agriculture, l’énergie et les mines, la technologie et le savoir-faire, les ressources naturelles, la compétitivité, l’industrialisation, les infrastructures, le tourisme.
Dans ce cadre, l’agriculture est un instrument crucial de développement pour notre pays. Elle est au cœur du projet de société, car elle est une composante essentielle de la transformation de la structure de l’économie. Ainsi, la promotion de l’agriculture devra se traduire par la régionalisation des cultures, la mécanisation et la modernisation de l’agriculture, la préservation des terres agricoles, la transformation de la production agricole, la stabulation permanente de l’élevage, la diversification des produits exportables, la gestion de l’eau de pluie, l’irrigation des marais, etc.
Le secteur industriel sera mis également à contribution pour passer à la transformation et la conservation, en vue d’un plus grand flux pour l’exportation sur les marchés régional et continental.
Quel est aujourd’hui l’état des lieux des réformes engagées depuis le début de votre mandat ? Quels indicateurs témoignent de la bonne voie sur laquelle se trouve le Burundi ?
Depuis le début de notre mandat, différentes réformes ont été initiées et donnent déjà de très bons résultats, tandis que d’autres sont en cours.
Premièrement, pour avoir longtemps souffert et enduré tant de malheurs perpétrés par des guerres cycliques suite aux effets de la colonisation, la seule voie qui valait pour nous était prioritairement la guérison des âmes et des esprits.
Le processus de vérité et réconciliation ainsi entamé à travers la Commission vérité et réconciliation (CVR), dont les actions portent à la fois sur des mesures individuelles et collectives, tant matérielles, morales que symboliques, porte des fruits remarquables car à l’étape où nous sommes, nous constatons que les cœurs sont apaisés et que les citoyens se lancent volontiers sur le terrain du développement main dans la main.
Mon Gouvernement y engage fermement le peuple burundais, en définissant et en mettant en œuvre les orientations prioritaires qui s’inscrivent dans cette trajectoire. En rétablissant la confiance entre les leaders et les citoyens, nous avons mis en place un Gouvernement responsable et laborieux, incitant les leaders à servir le peuple sans relâche comme de bons pères de famille.
Nous nous sommes engagés dans un combat pour la bonne gestion de la chose publique, un combat quotidien qui s’aligne sur le renforcement de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les injustices.
Nous prônons un développement du peuple par le peuple, et où le peuple est le principal bénéficiaire. Ainsi, nous accordons une importance capitale à la voix du peuple, raison pour laquelle nous avons instauré des structures chargées de la gouvernance et du suivi de la perception de la population sur les politiques publiques.
En outre, des voies et moyens ont été accordés à la population pour me contacter directement, mon numéro de téléphone est public et ouvert à tout le monde, chacun peut me contacter à son aise pour soumettre des suggestions, exprimer des doléances ou dénoncer toute forme d’injustice ou de malversation. Dans un ordre d’idées voisin, il y a eu également la mise en place des boîtes à suggestions partout où se réalisent les services publics ; la création des émissions publiques animées par le Président de la République ; la création des émissions animées par les membres du Gouvernement, les porte-paroles des institutions de l’État — le tout afin de renforcer la collaboration dans nos actions à la recherche du bien-être des citoyens.
Grâce à cet engagement, le Burundi a fait des progrès significatifs en matière de démocratie, de bonne gouvernance et d’amélioration du climat des affaires, devenant ainsi un lieu sûr pour les opportunités de relance et de croissance partagée.
Deuxièmement, les efforts principaux sont concentrés sur les secteurs de production, avec comme slogan « Que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent. » Les secteurs ciblés sont également porteurs d’emplois de masse et d’avantages multiformes tels que la sécurité alimentaire assurée à plus de 80 % (nous n’importons que des denrées de luxe), l’augmentation des revenus pour les citoyens, sans oublier l’augmentation des recettes d’exportation.
Une attention particulière est attribuée à la réforme du secteur agro-pastoral : ce secteur, occupant plus de 90 % de la population, se voit accorder des subventions, notamment en ce qui concerne les intrants agricoles. Et le résultat s’avère indiscutable si l’on considère la surproduction que le Burundi vient de connaître sur certains produits de première nécessité comme le maïs, les haricots, le riz. Nous voulons impliquer sur ce front les opérateurs économiques burundais et les investisseurs étrangers ; les règlementations appropriées du nouveau Code des investissements sont aujourd’hui attrayantes.
Dans le secteur de l’administration territoriale, on a revu à la baisse le nombre de provinces (de 18 à 5) et le nombre de communes (de 119 à 42) pour permettre leur viabilité financière. Cette réforme s’accompagne également de la mise en place de la fonction publique communale afin de rendre effective la décentralisation.
Dans le domaine social, il y a eu notamment le projet de Couverture sanitaire universelle. Et la réforme des pensions de retraite, qui permettra à chaque retraité de percevoir un montant équivalent à son dernier salaire, a déjà fait l’objet d’échanges entre tous les acteurs sociaux concernés ; sa mise en œuvre peut intervenir à tout moment.
En matière de lutte contre les inégalités sociales, une mesure visant à mettre dans les établissements d’enseignement post-fondamental un régime d’internat a été prise en faveur des élèves de l’ethnie Twa, considérée comme un peuple autochtone, ainsi qu’une autre mesure octroyant des propriétés foncières aux Batwas qui n’en ont pas.
Conscient du potentiel énorme que représente la jeunesse, et afin de pallier les défis liés au chômage, la contribution de la jeunesse et des femmes au développement a été placé au cœur des préoccupations du Gouvernement, ce qui s’observe à travers des actions qui ne cessent d’être accomplies, notamment la mise en place de la Banque des jeunes, de la Banque des femmes, du Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ), etc. Aujourd’hui, nous nous réjouissons de voir les jeunes créer eux-mêmes de l’emploi, ils sont devenus, pour la plupart, des entrepreneurs.
Depuis sa création, le PAEEJ a déjà financé 3 446 projets de jeunes, créé 9 244 emplois permanents, 57 439 emplois temporaires, sensibilisé et encadré 124 912 jeunes, et formé 23 498 jeunes.
Dans le secteur de la justice, nous avons quasiment tout refondé tant nous sommes les héritiers d’un passé peu glorieux dans ce domaine. Pour lutter contre la corruption, le Code de l’organisation et de la compétence judiciaires (COCJ) et le Code de procédure civile (CPC) ont été révisés dans l’objectif de responsabiliser davantage les magistrats, avec d’une part l’institution du juge unique, et d’autre part le rapprochement entre la justice et la population par le transfert des compétences en matière foncière vers les médiateurs collinaires et les tribunaux de résidence. Le Conseil des notables de la colline a été rétabli.
La loi régissant le Conseil supérieur de la magistrature a été révisée en vue d’améliorer son efficacité. Depuis 2020, plusieurs textes de loi ont été promulgués. Dans le domaine politique, le Code électoral, la loi communale, la loi sur la CVR, la loi sur le découpage administratif ont été adoptés, d’une part pour renforcer la carrure des entités territoriales et leurs capacités, d’autre part pour confier à la CVR le mandat de vider le contentieux foncier, tâche initialement dévolue à la Commission nationale des terres et autres biens (CNTB) et restée inachevée.
Dans le secteur du droit économique, plusieurs textes législatifs et règlementaires ont été adoptés dans l’objectif d’assurer un meilleur cadrage macroéconomique et un meilleur climat des affaires. Entre autres, il y a lieu de citer le Code des investissements, les lois budgétaires, la loi sur la gestion de la dette publique, la loi relative à l’impôt sur les revenus, la loi régissant l’Office burundais des recettes (OBR).
Le Code de l’environnement, le Code minier et la loi sur la TVA ont été également révisés dans l’objectif d’améliorer le climat des affaires, d’attirer les investisseurs et d’assurer la profitabilité des ressources minières dans un esprit gagnant-gagnant. Des lois visant à améliorer l’accès à l’énergie et aux moyens de production ont été promulguées, dont la loi sur la réorganisation du secteur de l’électricité.
Des accords commerciaux et de financement ont été conclus avec différents partenaires au développement et des partenaires bilatéraux, y compris avec les pays émergents et les autres pays qui nous appuient dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
Quels indicateurs témoignent de la bonne voie sur laquelle est engagé le Burundi ?
Les indicateurs de satisfaction qui témoignent de la bonne voie sur laquelle est engagé le Burundi sont nombreux.
Il suffit de mettre le pied au Burundi et de regarder les visages des Burundais. En respirant la paix et la quiétude qui règnent aujourd’hui, le peuple exprime sa confiance, son espoir du lendemain.
Il suffit de visiter le pays pour se rendre compte qu’il est en chantier dans tous ses coins et recoins, des infrastructures de toutes sortes sont en cours de construction, signe d’espoir que les pages sombres de notre histoire sont déjà tournées et que la confiance est rétablie.
Il suffit de constater l’augmentation croissante de la production agricole pour comprendre que le peuple est de plus en plus attelé au travail, de plus en plus désireux de rentabiliser les atouts naturels dont dispose le pays pour bâtir un avenir sûr.
Il suffit de voir les jeunes qui ne crient plus au chômage, mais qui témoignent de leur renaissance économique grâce aux projets entrepreneuriaux, individuels ou collectifs via des coopératives, et qui portent déjà leurs fruits.
Il suffit également de voir le retour massif des réfugiés. Aujourd’hui, nous en comptons 166 926 rentrés au bercail, et une multitude qui ont déjà manifesté l’intérêt de revenir.
Sans être exhaustif, la paix et la sécurité qui règnent partout dans le pays, la relance des relations diplomatiques et de coopération tant au niveau bilatéral qu’au niveau multilatéral, le retour massif des réfugiés, la multiplication et la croissance des coopératives qui démontrent l’engagement du peuple envers le développement communautaire, l’émergence du sens de la redevabilité, la communion entre la population et les leaders à tous les niveaux, sont des signes qui ne trompent pas. De plus, même la promotion des droits de l’homme a connu un progrès remarquable, et eu des répercussions ; on peut citer, à titre indicatif :
- la levée des sanctions qui étaient prises contre le Burundi et contre certaines autorités ;
- le rétablissement des relations diplomatiques et de coopération entre le Burundi et certains pays et organisations internationales ;
- l’élévation de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) au statut A ;
- l’élection du Burundi au Conseil des droits de l’homme (CDH) ;
- l’accueil de conférences internationales et de sommets de chefs d’État et de Gouvernement à Bujumbura ;
- le retour au Burundi d’hommes politiques qui avaient cherché refuge dans certains pays africains et ailleurs ;
- l’élection du Burundi au pilotage de différentes organisations internationales ;
- le maintien du Burundi dans des missions de rétablissement et de maintien de la paix et de la sécurité dans des pays où il y a des conflits armés ;
- la participation des membres de la diaspora burundaise et de la jeunesse au développement du pays.
À cela s’ajoute la confiance que placent les pays envers le Burundi, qui a été à la Présidence de la Communauté est-africaine, au sein du bureau de l’Union africaine en tant que vice-président, qui assure la présidence du Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de l’accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région, et qui assurera la présidence de la Comesa dans les jours à venir.
Nous nous réjouissons également que nos efforts pour appuyer la jeunesse ont trouvé une reconnaissance continentale, qui m’a valu d’être nommé champion de l’agenda « Jeunesse, Paix et Sécurité » de l’Union africaine.
Vous avez tissé de nouveaux liens avec la communauté internationale et les partenaires au développement. En quoi cette situation est-elle favorable aux investissements dans le pays ? Quel message aimeriez-vous transmettre aux investisseurs ?
Il est important de comprendre ce que vous voulez dire par de « nouveaux liens ». Le Burundi a connu une tentative de déstabilisation en 2015, laquelle a culminé avec une tentative de coup d’État qui a heureusement échoué. Cette tentative de faire taire la démocratie a impacté négativement la vie du pays de manière générale, et il n’aurait pu en être autrement. Le cadre diplomatique n’a pas non plus échappé aux conséquences de cette aventure calamiteuse. Certains pays ont eu une attitude plus que négative, notamment via des propositions de résolutions aux Nations unies, hostiles à notre pays, contribuant ainsi, de façon ouverte ou sournoise, à une démarche d’isoler diplomatiquement mon pays.
Fort heureusement, d’autres pays n’ont pas suivi ce chemin et sont demeurés aux côtés du Burundi. Ils nous ont apporté leur soutien dans les moments difficiles. Malgré donc ces tentatives de déstabilisation, le pays est demeuré stable, vivant. Nous avons ainsi pu organiser en 2020 des élections générales aussi paisibles que transparentes et, cerise sur le gâteau, sur financement des seuls Burundais. C’est après ces élections et ma prestation de serment qu’une nouvelle dynamique a été enclenchée au niveau diplomatique. Nous avons rétabli le dialogue avec les pays et les organisations qui s’étaient montrés hostiles à notre politique. Ces dialogues ont abouti par exemple à la levée des sanctions par l’Union européenne et d’autres pays, qui avaient pris des sanctions contre le Burundi.
En résumé, le Burundi a normalisé ses liens diplomatiques, en a tissé de nouveaux et continue de répondre à ce rendez-vous universel du donner et du recevoir.
La tentative de déstabilisation dont le Burundi a été victime en 2015 a non seulement impacté nos relations avec certains de nos partenaires, mais aussi, et par ricochet, impacté négativement le flux des investissements. Les investissements directs étrangers au Burundi ont connu une chute suite à cette situation, allant jusqu’à leur niveau historiquement le plus bas, à savoir 1 million de dollars, vers la fin de 2019.
Il faut cependant remarquer que depuis 2020, la situation s’est petit à petit redressée. Au cours de l’année 2021-2022, l’Agence de développement du Burundi (ADB) a validé plusieurs projets d’investisseurs. Les investissements directs étrangers ont été de plus en plus revus à la hausse. Depuis notre accession à la tête du pays, nous avons mis en place des réformes profondes de notre système de gestion. Dans le cadre de notre « Vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 », des réformes qui permettent d’assainir le climat des affaires, notamment via la bonne gouvernance et la gestion rigoureuse de nos finances, sont en cours, et cela commence à porter ses fruits.
Le Burundi est un pays sûr, nous sommes en train de développer des infrastructures, de réformer notre système de gestion pour le rendre plus efficace et plus efficient, sans oublier que la paix, la sécurité et la stabilité politique sont des acquis définitifs pour notre pays. Cela étant la base, nous pouvons ajouter que les opportunités d’affaires sont nombreuses. Les investisseurs sont donc les bienvenus au Burundi pour tirer profit de nombreuses ressources, dont les ressources minières. De manière générale, le Burundi, si bien appelé « cœur d’Afrique » de par sa forme et sa position géographique, est un pays vierge où chaque investisseur peut trouver sa place, quel que soit le domaine, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Nous les invitons au pays des mille et une collines, au pays de lait et de miel, au pays du tambour sacré.