Grands projets : les priorités du Chef de l’État
La prise de fonction de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a permis la mise en place d’une réflexion et d’un plan d’action sur la réalisation d’une série de projets structurants, qui vont changer le visage de la RDC.
Par Isaac Bakongo © Didier Malongo-Anta Ntina - Présidence de la République

Les projets engagés couvrent des secteurs clés permettant la relance d’un croissance économique stable, et mettent en place les fondations nécessaires pour que la RDC puisse atteindre à moyen terme les objectifs de développement durable et poser les bases d’un passage du statut de pays à revenu faible vers celui de pays de revenu intermédiaire de tranche inférieure.
Écrire une nouvelle page
Sous l’impulsion du Chef de l’État, le gouvernement congolais a élaboré un Plan national stratégique du développement économique et social (PNSD) pour la période 2019-2023. À cet horizon, la RDC devait en principe poser les bases requises pour passer au statut de pays à revenu intermédiaire.
Lors de son discours du 13 décembre 2019 devant les deux Chambres du Parlement réunies en congrès, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait déclaré l’année 2020 « année de l’action » ; malheureusement, la situation sanitaire mondiale combinée à certains dysfonctionnements dans l’ancienne alliance majoritaire a retardé la mise en place de l’action gouvernementale telle que souhaitée par le Président de la République.
Au moment où nous écrivons ces lignes, les récents développements de la situation politique locale nous amènent à penser que le Président disposera désormais des leviers institutionnels nécessaires pour mettre en œuvre une feuille de route innovante pour la RDC.
Pour relancer le pays, il n’y a pas de formules magiques. Il faut mettre en place des infrastructures structurantes permettant une réelle interconnectivité dans le territoire ; diversifier l’économie en sortant du cycle de dépendance du secteur minier ; établir l’agriculture au cœur de l’économie pour enfin «permettre la revanche du sol sur le sous-sol », comme aime le répéter le Chef de l’État ; accélérer le passage de l’agriculture vivrière à l’agro-industrie ; les PME doivent devenir les vecteurs de la croissance nationale ; stimuler l’émergence d’un tissu industriel en misant sur des industries légères où la main-d’œuvre congolaise à bon marché peut attirer des opérateurs étrangers, notamment dans les Zones économiques spéciales (ZES) ; et bien entendu il est impératif d’investir dans le dividende démographique que constitue la jeunesse congolaise en intensifiant l’accès à l’éducation. Le Président de la République a bien saisi cet enjeu en lançant avec brio le programme de gratuité de l’enseignement, mais il est crucial en parallèle de favoriser le développement de filières de formations innovantes et de celles où la main-d’œuvre hautement qualifiée fait défaut, comme les métiers du bâtiment ou le secteur agricole.
Rétablir un climat des affaires serein demeure également une priorité que le Président de la République a matérialisée en créant, par ordonnance du 16 janvier 2020, la Cellule d’amélioration du climat des affaires, un service présidentiel spécialisé en charge de coordonner et de suivre les initiatives et réformes en faveur de l’amélioration du climat des affaires. À ce propos, les différentes sanctions prises contre les dirigeants d’entreprise auteurs de faits de corruption sont un autre exemple de la détermination du Président de la République à écrire une nouvelle page pour la RDC.
À terme, toutes ces mesures combinées à une gestion plus orthodoxe des dépenses publiques devraient permettre à la RDC de devenir plus attractive pour les investisseurs, et d’intensifier ses échanges non seulement internationaux mais surtout interrégionaux, avec notamment les pays des Grand Lacs et de la zone Comesa...
