Union africaine : enjeux et défis du 34e Sommet des chefs d’État et de gouvernement
Fin de la présidence continentale du sud-africain Cyril Ramaphosa, début de celle du congolais Félix Tshisekedi. Réformes économiques, crise de la Covid-19 et enjeux sécuritaires sont au centre des préoccupations du sommet de l’Union africaine de février 2021.
Par Papa Mamadou GUEYE © Didier Malongo-Anta Ntina - Présidence de la République

Sauf changement, le prochain sommet de l’Union africaine (UA) prévu en février 2021 à Addis Abeba devrait se tenir en mode présentiel, alors que le 14e Sommet extraordinaire sur l’initiative « Faire taire les armes en Afrique » s’est déroulé, le 6 décembre 2020, par visioconférence. Ce sera donc sous le signe du respect des mesures barrières qu’aura lieu la 34e session ordinaire de la prestigieuse institution africaine siégeant dans la capitale éthiopienne.
La deuxième vague de la Covid-19 qui s’est récemment déclarée en Europe et aux États-Unis ne devrait pas laisser insensibles les chefs d’État et de gouvernement africains. Par ailleurs, l’édition 2020 de la Conférence économique africaine qui s’est tenue virtuellement du 8 au 10 décembre s’est ouverte sur le thème : « L’Afrique au-delà du Covid-19 : accélérer vers un développement durable inclusif. »
Organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (CEA-ONU) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette conférence a rassemblé diverses parties prenantes, y compris des décideurs politiques et des chercheurs, pour examiner les conséquences socioéconomiques de la pandémie et les mesures à prendre afin de se remettre de celle-ci. La conférence s’est donné en outre pour objectif de proposer les meilleures pratiques, du continent et d’ailleurs, pour que les économies africaines puissent accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’UA. Courant septembre...
