République démocratique du Congo : Le réveil d’une grande nation
La RDC est bénie par la nature. Le pays est traversé par le grand fleuve Congo, véritable artère du deuxième poumon vert de la planète. Son territoire est parsemé de lacs, de rivières et de forêts tropicales denses peuplées de gorilles et d’okapis. C’est une merveille naturelle à protéger.
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La RDC est bénie par la nature. Le pays est traversé par le grand fleuve Congo, véritable artère du deuxième poumon vert de la planète. Son territoire est parsemé de lacs, de rivières et de forêts tropicales denses peuplées de gorilles et d’okapis. C’est une merveille naturelle à protéger. La RDC possède 37 % du potentiel hydroélectrique africain et 23 % du potentiel mondial, 47 % des forêts tropicales africaines et 6% des réserves tropicales mondiales. Son sous-sol recèle des richesses minérales et en hydrocarbures encore difficilement quantifiables. Sa situation géographique est stratégique. Au cœur du continent, à cheval sur l’équateur, la RDC partage 9 165 km de frontières avec la République du Congo, la Centrafrique, le Soudan du Sud, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et l’Angola. Elle est un carrefour, mais son immensité représente un défi d’un point de vue infrastructurel et logistique.
Beaucoup, aujourd’hui encore, ne voient cet État qu’à travers le prisme de la violence et de la misère. Il est vrai que le plus grand pays d’Afrique subsaharienne n’a pas été épargné par les tourments, depuis son indépendance de la Belgique en 1960. Ses multiples richesses ont longtemps été pour lui une véritable malédiction. Or il est temps d’en finir avec la corruption et la mauvaise gouvernance, l’instabilité économique et la misère, et de retrouver une identité commune. Telle semble être la volonté de Félix Tshisekedi, qui a entamé son premier mandat présidentiel le 25 janvier 2019, et a fait de « l’union sacrée » de la nation une priorité. Elle seule est à même de permettre le développement harmonieux de la RDC.
Les crises sanitaires d’Ebola (qui semble aujourd’hui circonscrite) et de la Covid-19 ont fortement secoué le pays, mais il y a lieu d’espérer. Les dépenses publiques ont été rationnalisées et le Plan stratégique de développement, courant jusqu’en 2023, est sur de bons rails. En dépit des tensions, le climat politique est sain, et les derniers évènements ont prouvé que le peuple congolais était attaché aux valeurs démocratiques.
Le secteur extractif demeure la principale ressource économique, mais les raisons d’investir ne manquent pas dans tous les domaines. Les infrastructures de base sont en cours de réhabilitation et de modernisation sur l’ensemble du territoire, l’environnement des affaires ne cesse de s’améliorer et l’économie est florissante et prometteuse, dans un pays jeune et dynamique.
La RDC retrouve progressivement la place qui doit être la sienne, celle d’un géant africain au leadership naturel. À la tête de l’Union africaine en 2021, Félix Tshisekedi a l’occasion de prouver au reste du continent et au monde que la RDC est de retour.