Établissements français à l’étranger : l’excellence à la française
Tous propos recueillis par Alexandra Taieb © Shutterstock

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), qui est l’opérateur éducatif du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a célébré cette année ses 30 ans. Créé en 1990 dans le but de coordonner l’ensemble des écoles, collèges et lycées proposant un enseignement français hors de France, il est aujourd’hui devenu le premier réseau éducatif international dans le monde. Il comprend 535 établissements scolaires, dans 139 pays, qui proposent un enseignement conforme à l’exigence des programmes de l’Éducation nationale française.
Depuis la maternelle jusqu’au baccalauréat, les établissements du réseau de l’AEFE offrent à l’étranger une scolarité d’excellence, reconnue comme telle par les élèves et leurs parents. Les chiffres en témoignent : les taux de réussite au baccalauréat y avoisinent les 100 %. La plupart des bacheliers du réseau accèdent ensuite aux grandes écoles ou aux meilleures universités internationales. La forte croissance de la demande et l’extension du réseau d’année en année sont de bons indicateurs de la vitalité de l’enseignement français, qui participe à l’image, à la présence et à l’influence de la France dans le monde, et porte les valeurs universelles humanistes qui sont le fondement de son modèle républicain. Entre 1990 et 2020 le nombre d’élèves a doublé, et les dix prochaines années verront un nouveau doublement des effectifs, l’objectif indiqué par le Président de la République — le « Cap 2030 » — étant d’atteindre alors 700 000 élèves.
Nous avons choisi de donner la parole à quatre chefs d’établissement français à l’étranger. Voici leurs témoignages.
Nouvelles orientations
Un conseil d’orientation interministériel de l’Enseignement français à l’étranger (EFE) s’est tenu le 29 janvier 2021, afin de renforcer le pilotage stratégique de l’EFE.
Cette première réunion a permis de faire le point sur la situation, près d’un an après le déclenchement de la crise sanitaire, et sur la mise en œuvre du plan de soutien apporté par l’État. L’accent a notamment été mis sur la continuité pédagogique rendue efficace grâce à la mobilisation des outils numériques.
Les grands axes du développement de l’EFE ont aussi été présentés, alors que le Président de la République a fixé l’objectif de doublement des effectifs accueillis dans les écoles, à l’horizon 2030.
Les enjeux de formation des personnels enseignants, de capacités d’investissement immobilier et de gestion des ressources humaines ont été débattus. La formation est primordiale : un Certificat d’aptitude à l’enseignement français à l’étranger pour les diplômés de master MEEF et les professeurs français va être créé, et l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) intègrera prochainement le consortium de l’E-INSPE, plateforme de formation en ligne. S’agissant des questions pédagogiques, les discussions ont porté sur la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat et son internationalisation, ainsi que sur l’enseignement de la langue arabe dans les écoles.
Entretien avec Gilles Martinez
Proviseur du Lycée français de Prague (République tchèque)
Ouvert en 1989, le Lycée français de Prague (LFP) bénéficie d’une réputation d’excellence très prisée par les familles françaises, tchèques et de nationalités tierces.
L’Essentiel des relations internationales : Comment définiriez-vous votre établissement et ses spécificités ?
Gilles Martinez : Officiellement reconnu par les autorités politiques tchèques, il accueille au quotidien plus de 40 nationalités différentes sur ses bancs. Il crée ainsi des affinités durables entre les élèves français et étrangers, qui fréquentent le même établissement depuis la maternelle jusqu’au baccalauréat. Cette diversité est un atout considérable dans le parcours de nos élèves qui tirent le plus grand bénéfice du rayonnement des langues et cultures qui s’entremêlent et renforcent chaque jour les valeurs humanistes qui fondent notre modèle éducatif républicain. Comme dans la plupart des lycées français à l’étranger, l’offre linguistique que nous proposons grâce aux Parcours adaptés et renforcés en langues étrangères (Parle) permet à nos élèves d’apprendre jusqu’à cinq langues au cours de leur scolarité intégrale.
Quel est le taux de réussite au baccalauréat ? Et quelles sont les orientations les plus suivies par vos élèves ?
La qualité des enseignements dispensés au lycée français de Prague et les excellentes conditions d’apprentissage dans lesquelles sont placés les élèves assurent chaque année d’excellents résultats au baccalauréat. Ces résultats oscillent selon les promotions entre 98 % et 100 % de réussite. Cela n’a rien d’exceptionnel pour les lycées français de l’AEFE. Ce qui est plus remarquable est le taux de mentions à cet examen : 93 % de mentions sur la session 2020. En matière d’orientation, 50 % de nos bacheliers poursuivent des études supérieures en France à l’université ou en classes préparatoires aux grandes écoles. Nos élèves intègrent régulièrement des prépas en médecine, à Sciences Po et en écoles d’ingénieurs. Les autres bacheliers intègrent des universités prestigieuses en République tchèque ou à l’étranger, principalement en Angleterre et aux États-Unis.
La Covid n’a pas épargné la République tchèque. Quelles sont les grandes mesures prises par votre établissement pour préserver la santé des élèves et du corps enseignant ?
La République tchèque subit de plein fouet la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Nos élèves du secondaire sont confinés depuis le 5 octobre dernier et bénéficient d’un enseignement à distance, qui s’articule autour de visioconférences le matin en enseignement synchrone, et du travail personnel tous les après-midis donné par les professeurs pour un enseignement asynchrone.
Depuis le début de cette crise, le Comité d’hygiène et de sécurité du lycée et le Conseil d’établissement ont toujours privilégié la sécurité sanitaire des élèves et des personnels. Des protocoles très stricts ont été mis en œuvre : signalétique anti-Covid, ventilation régulière des locaux, désinfection régulière des rampes et des poignées de portes, sens de circulation dans les couloirs, installation de gel hydroalcoolique dans toutes les salles de classe, lingettes désinfectantes, gants et port du masque obligatoire pour tous les adultes et pour les élèves à partir du cours préparatoire. Les bureaux sont équipés de séparateurs en Plexiglas afin de protéger les agents administratifs. Nous avons également installé un local dédié à l’isolement des personnes symptomatiques, le cas échéant.
Ces mesures ont permis de circonscrire l’épidémie dans l’établissement : au moment de sa pleine activité, en septembre 2020, et jusqu’à présent, nous n’avons recensé que six élèves et un adulte positif à la Covid-19.
Entretien avec Emmanuelle Marqui
Proviseure du Lycée français Jules-Verne, à Johannesburg et Prétoria (Afrique du Sud)
En Afrique du Sud, le Lycée Jules-Verne (LJV) scolarise 1 200 élèves de 71 nationalités différentes, sur deux campus, Johannesburg et Prétoria, ce qui permet un extraordinaire multiculturalisme.
L’Essentiel des relations internationales : Comment définiriez-vous votre lycée et ses spécificités ?
Emmanuelle Marqui : Notre établissement est résolument ouvert sur le monde et notre politique s’axe essentiellement sur la richesse de ses parcours linguistiques. L’interculturalité est notre priorité et les échanges au sein de notre grande communauté scolaire sont nombreux. Par exemple, nous organisons chaque année un « Tour du monde et des cultures » où les parents viennent présenter à tous les élèves leur pays d’origine, sa culture, ses traditions, ses langues. À cette occasion, une quarantaine de pays sont représentés. Les familles du LJV sont françaises (42 %), sud-
africaines (19 %), ou viennent du monde entier (39 %) ; nous scolarisons des enfants de diplomates et des enfants d’expatriés d’entreprises qui ont choisi le réseau AEFE pour sa présence importante dans le monde et sa capacité à offrir une continuité de scolarité. Nos élèves parlent souvent trois ou quatre langues différentes et ont la langue française, la culture française et les valeurs françaises en partage : c’est ce qui les unit, ce qui les rassemble. Cette diversité fait notre force. Le LJV est un vecteur essentiel du rayonnement de la France en Afrique australe, mais également un lieu unique de vie de la francophonie dans cette partie du continent africain résolument anglophone.
Le LJV est également très ancré dans son pays d’accueil, l’Afrique du Sud, et les projets de découverte de ce grand pays sont nombreux : visites culturelles, séjour dans le bush, rencontres sportives, actions caritatives et humanitaires.
Quel est le taux de réussite au baccalauréat ? Et quels sont les parcours et filières les plus sollicités par vos élèves après leur bac ?
Le LJV est fier de ses 100 % de réussite au baccalauréat général depuis six années consécutives. L’excellence académique est un des éléments d’attractivité de l’établissement, notamment pour les familles sud-africaines. Pour la session 2020, le taux de mentions était de 87 %, dont 29 % de mentions Très Bien.
Nos bacheliers briguent des filières sélectives pour l’enseignement supérieur : 65 % d’entre eux en France (Classes préparatoires aux grandes écoles [CPGE], médecine, grandes écoles de commerce) et 35 % en Europe, au Canada et aux États-Unis. La filière Option internationale du baccalauréat (OIB) américaine est un atout pour intégrer les grandes universités anglo-saxonnes. L’ouverture internationale se perçoit clairement dans le choix de nos lauréats qui briguent de plus en plus des carrières en management, commerce international, relations internationales (55 % d’entre eux pour la promotion 2020).
La Covid n’a pas épargné l’Afrique du Sud. Quelles sont les mesures prises par votre établissement pour préserver la santé des élèves et du corps enseignant ?
Suite au passage du pays en lockdown strict en raison de la pandémie, le LJV a dû cesser d’accueillir les élèves et les personnels le 16 mars 2020, et ce jusqu’aux congés de juillet. En quelques jours et avec le soutien de l’AEFE, les équipes ont su mettre en place un dispositif d’Enseignement à distance (EAD) efficient et ambitieux qui a permis de maintenir un excellent niveau d’apprentissage pour tous les élèves (99 % ont suivi les cours).
Depuis la rentrée de septembre 2020, le LJV a pu rouvrir en présentiel grâce à la mise en place d’un protocole sanitaire exigeant, validé par l’AEFE et conforme au cadrage fixé par les autorités sanitaires sud-africaines : port du masque obligatoire dès 2 ans en toute petite section de maternelle, prise de température de tous les élèves et de tous les personnels (soit près de 1 400 personnes) chaque matin. Près de 140 élèves, qui n’ont pu rejoindre l’Afrique du Sud du fait de la fermeture de l’espace aérien, ont pu suivre l’enseignement dispensé en streaming : un nouveau défi didactique et technique que les équipes ont su relever avec brio. Cette crise est éprouvante pour nous tous mais nous pouvons en tirer plusieurs leçons. La première, c’est la nécessité d’être réactifs. Le deuxième enseignement, c’est l’importance de la solidarité. La crise renforce les inégalités et crée des situations difficiles. En 2020, mais aussi dans les années qui viennent, cette période doit nous rappeler combien l’aide, l’écoute, l’attention à l’autre, la coopération sont des valeurs au centre de notre enseignement et de notre communauté éducative.
Entretien avec Boris Colin
Proviseur du Lycée français international de Rangoun - Joseph Kessel (Birmanie)
Le Lycée français international de Rangoun (LFIR) n’a que 4 ans, mais il s’est rapidement fait un nom en Birmanie, comme le précise son proviseur.
L’Essentiel des relations internationales : Comment s’est passée votre intégration et comment se positionne votre établissement dans le paysage éducatif birman ?
Boris Colin : Nous sommes arrivés en famille en août 2018. Cela faisait longtemps que j’avais envie de travailler à l’étranger, a fortiori pour le réseau AEFE. Le LFIR est le seul établissement français de Birmanie et de nombreux défis étaient à relever. Notre lycée est encore jeune puisque nous ne sommes devenus partenaires de l’AEFE qu’en 2016 ; il a cependant bien grandi en 4 ans. Nous scolarisons près de 200 élèves, de 35 nationalités différentes. Nous venons d’emménager dans un tout nouveau campus que nous avons fait bâtir au cœur de la ville, et notre offre éducative est de plus en plus connue à Rangoun. La Birmanie est un pays anglophone, qui a une vieille tradition d’enseignement britannique (et américain) depuis plusieurs décennies, mais je crois que notre travail de communication commence à bien réussir à mettre en exergue notre modèle français et à nous donner une place plus grande dans le paysage éducatif birman. Les perspectives possibles avec un diplôme français, le fait de maîtriser deux langues (français et anglais), notre modèle éducatif éprouvé et reconnu : tout concourt à nous ouvrir de très belles opportunités dans les années à venir.
Quel est le profil des étudiants que vous accueillez ? Quel parcours éducatif suivent-ils ensuite ?
Depuis 2 ans, nous avons officiellement le droit d’accueillir des élèves birmans. À nous de leur faire découvrir les opportunités que peut offrir le modèle éducatif français. Nous sommes très fiers d’avoir ouvert la classe de Seconde l’an dernier, celle de Première cette année, et de pouvoir présenter nos premiers élèves au baccalauréat l’an prochain. Ce sera une première historique puisque aucun élève birman n’a encore décroché le fameux examen français. La force du réseau AEFE est d’offrir des perspectives très larges aux élèves — tout d’abord de pouvoir intégrer l’un des 535 établissements français présents dans 139 pays. Nous sommes les seuls à offrir cette continuité et cette mise en réseau. En outre, l’excellence de notre modèle académique couplée à notre capacité à participer au développement personnel des élèves, nous permet d’envisager des destinations prestigieuses pour eux après la terminale : les plus grandes universités du monde, à l’instar de celle en France au premier chef, accueillent chaque année nombre d’élèves du réseau. Si l’Asie et l’Europe semblent avoir la préférence des Birmans, les universités américaines, canadiennes et australiennes ne sont pas en reste.
Comment passe-t-on de professeur d’histoire-géographie à chef d’un établissement international au cœur de la Birmanie ? Et quelle expérience tirez-vous de vos échanges avec les Birmans ?
J’ai toujours eu à cœur de travailler à l’étranger, de participer, à mon échelle, au rayonnement de la France via l’enseignement français à l’étranger. Après une première partie de ma vie professionnelle en tant qu’enseignant, j’ai passé le concours de chef d’établissement : j’avais à cœur de prendre davantage de responsabilités, j’aimais aussi profondément être à la manœuvre et manager une équipe. Les acteurs sont multiples, les enjeux sont forts, et il faut réussir à créer une atmosphère de travail et de vie des plus harmonieuses dans l’établissement. Ces défis sont d’autant plus difficiles à relever en Birmanie que l’on passe à un système de fonctionnement totalement différent. C’est un pays très attachant, et la gentillesse des gens est incroyable. Mais c’est aussi un pays qui souffre encore des stigmates d’une dictature qui n’a pas vraiment pansé ses plaies, d’un fonctionnement administratif kafkaïen. Depuis mars, l’école n’a pas repris en présentiel.
Je retiendrai surtout la formidable énergie qui anime les équipes, le dévouement de tous les personnels à leur tâche afin de proposer des accompagnements pédagogiques très poussés, la vitalité de notre communauté scolaire, soudée autour des valeurs que l’on défend. La crise est dure mais elle nous a obligés à tirer le meilleur parti de ce qui fait notre force : le réseau.
Entretien avec Laurent Casaoas
Proviseur du Lycée français de Saint-Domingue (République dominicaine)
Le Lycée français de Saint-Domingue (LFSD), conventionné à l’AEFE, accueille des élèves depuis plus de 40 ans. Son proviseur nous en présente les spécificités.
L’Essentiel des relations internationales : Cette année, vous accueillez 659 élèves dans votre établissement. Comment définiriez-vous votre lycée ?
Laurent Casañas : Le Lycée français de Saint-Domingue (LFSD) scolarise des élèves de la Petite section de maternelle à la Terminale: 44% d’élèves français, 50% d’élèves dominicains et 6% d’élèves d’autres nationalités. Sur nos élèves français, 50% sont franco-dominicains, et 30% sont des élèves boursiers. Deux élèves sur trois n’ont pas le français comme langue maternelle, ce qui constitue un défi linguistique important. Le LFSD est une cité scolaire à taille humaine où règne une vraie mixité socioculturelle et linguistique (15 langues différentes). Il offre un cadre d’excellence pédagogique et éducative dans un environnement plurilingue, où le trilinguisme est à l’honneur.
L’établissement connaît une croissance structurelle d’effectif jusqu’à la rentrée 2022, où nous arriverons au maximum de notre capacité d’accueil.
Quelles sont les orientations les plus prisées par vos élèves après leur bac ?
Avec la réforme du bac 2021, nous offrons une carte de formation ample de sept spécialités et de quatre options, permettant de faire vivre la philosophie de cette réforme. Nous avons entre 95% et 100% de réussite au bac, et la fierté d’amener tous nos élèves à réussir 15 ans après leur entrée en petite section. Une bourse Excellence-Major AEFE est régulièrement décernée à nos meilleurs élèves non français.
Nous œuvrons pour accompagner tous nos élèves vers une orientation choisie et assumée. Nous avons donc des parcours très divers, en France (50%) — en classes préparatoires, dans les Sciences Po, dans des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce, mais également dans des cursus universitaires Licence-master-doctorat (LMD) —, mais aussi dans des universités réputées au Canada ou aux États-Unis (40%) et en République dominicaine (10%).
Quelles ont été les conséquences de la crise sanitaire au sein de votre lycée ?
Le LFSD a fermé ses portes le 15 mars 2020 avec un confinement total jusqu’à l’été. Le 3e trimestre a eu lieu à distance. Le formidable travail et l’engagement extraordinaire de tous les personnels, et plus particulièrement des enseignants, a permis de mettre en place des modalités d’Enseignement à distance (EAD) qui ont été réajustées pour s’adapter à une reprise 2020-2021 en distanciel.
Grâce à ce travail de grande qualité, notre dispositif de « classe à la maison » est une réussite, de la Petite section à la Terminale. La continuité pédagogique est assurée. L’impact Covid nous a amenés à valoriser la relation avec les familles devenues coparticipantes à la maison. C’est la fierté du LFSD que d’avoir su se mobiliser au niveau de toute la communauté pour faire vivre et réussir cet EAD.
Vous disposez d’une solide expérience professionnelle en France, en Argentine, puis en Colombie. Comment cela vous aide-t-il ? Quelle est votre vision pour faire de ce lycée un établissement de référence ?
Maîtriser la langue et la culture sud-américaines est indispensable pour prendre la mesure du poste dans son contexte, et se montrer à la hauteur des missions confiées par l’AEFE. Mon parcours atypique me permet d’appréhender les enjeux de l’établissement sous toutes ses composantes. La diversification de mes expériences permet d’assurer une communication de qualité et de créer une relation de confiance nécessaire avec tous les acteurs pour projeter l’avenir du LFSD.
La situation dégradée nous a amenés à repenser notre façon de travailler et à nous approprier de nouvelles modalités de travail, agiles et adaptées, pour mieux fonctionner.
Le diagnostic de prise de fonction a montré que les défis à relever sont nombreux. Échanges et concertations avec les différents acteurs ont permis de définir ensemble les priorités. La politique de l’établissement est aujourd’hui clairement fixée dans le cadre du plan stratégique 2020-2024, dont le projet d’établissement inter-degrés constitue la feuille de route pédagogique. Cette démarche innovante fixe ainsi le cap pour les prochaines années.